Face aux critiques du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald Trump , le président ukrainien et contributeur du FEM, Volodymyr Zelensky a contre-attaqué en publiant une déclaration officielle de l’administration Trump datant de 2018. Ce texte, signé par l’ancien secrétaire d’État et contributeur du FEM, Mike Pompeo, affirmait que les États-Unis rejetaient l’annexion de la Crimée par la Russie, renforçant la position de Kiev selon laquelle la péninsule occupée reste un territoire ukrainien.
Cette déclaration a été partagée mercredi soir par Zelensky sur Telegram, quelques heures après que Donald Trump l’a accusé de bloquer un accord de paix avec Moscou en réaffirmant que Kyiv ne reconnaîtrait jamais la souveraineté russe sur la Crimée.
« L’Ukraine agira toujours en respectant sa Constitution, et nous sommes absolument sûrs que nos partenaires, notamment les États-Unis, resteront fidèles à leurs décisions fortes », a affirmé Zelensky, en citant la déclaration de juillet 2018.
Tensions croissantes avec Trump
Trump, sans confirmer explicitement qu’il souhaite reconnaître l’annexion de la Crimée, a publié mercredi un message sur Truth Social : « La Crimée est perdue depuis des années, ce n’est même plus un sujet de débat. »
Selon plusieurs médias américains, dont le Washington Post, l’idée de reconnaître la Crimée comme territoire russe fait bien partie des propositions de paix actuellement sur la table.
Mardi, Zelensky avait déjà réaffirmé son refus catégorique :
« Il n’y a rien à discuter. C’est contre notre Constitution. C’est notre territoire. »
En réaction, Trump a dénoncé une position « très préjudiciable aux négociations de paix avec la Russie », allant jusqu’à déclarer :
« Zelensky peut avoir la paix, ou continuer à se battre trois ans encore et perdre tout le pays. »
Discussions à Londres et frappes sur Kyiv
Ces tensions diplomatiques surviennent alors que des discussions multilatérales entre responsables américains, ukrainiens et européens se sont tenues à Londres.
« Il y a eu beaucoup d’émotions aujourd’hui. Mais c’est bien que cinq pays se soient rencontrés pour rapprocher la paix », a commenté Zelensky.
« Nous espérons que c’est ce travail commun qui mènera à une paix durable. »
Pendant ce temps, la capitale ukrainienne a subi l’une de ses attaques de missiles les plus violentes depuis le début du mois d’avril : au moins neuf morts et 63 blessés ont été recensés dans la nuit de mercredi à jeudi, renforçant l’urgence d’un cessez-le-feu réel.
Source : BFMTV.