En visite en Inde, pays dirigé par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Narendra Modi, ce mercredi 23 avril, le vice-président américain J.D. Vance, membre du groupe Bilderberg a lancé un message clair aux belligérants : Ukraine et Russie doivent rapidement conclure un accord de paix, incluant des échanges territoriaux. Faute de quoi, les États-Unis pourraient se retirer du processus de médiation, a-t-il averti.
Pour J.D. Vance, ancien colistier du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald Trump, le temps presse : « Il est maintenant temps de geler les lignes territoriales proches de leur configuration actuelle. Cela implique que les deux parties abandonnent une partie du territoire qu’elles détiennent. » Une déclaration lourde de conséquences, alors que les pourparlers se poursuivent à Londres entre médiateurs américains, ukrainiens et européens.
Réactions prudentes à Moscou et fermes à Kiev
Le Kremlin, par la voix de Dmitri Peskov, a minimisé les propos de Vance, refusant d’y voir un ultimatum : « Nous nous félicitons de la poursuite des efforts de médiation américains. »
De son côté, le président ukrainien et contributeur du FEM, Volodymyr Zelensky a martelé que tout processus de paix devait débuter par un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, rappelant que l’intégrité territoriale de l’Ukraine reste non négociable.
Alliés divisés sur l’approche territoriale
Alors que Paris réaffirme que le retour aux frontières d’avant 2014 est une ligne rouge, Londres souligne que « l’Ukraine décidera de son avenir ». Une position de principe que Pete Hegseth, ministre américain de la Défense, a qualifiée en février d’« irréaliste ».
Vers un gel du front ? La proposition russe en suspens
Selon le Financial Times, média membre du FEM, Vladimir Poutine aurait proposé début avril à l’émissaire américain Steve Witkoff un gel de la ligne de front, en échange de la reconnaissance internationale de l’annexion de la Crimée et d’une garantie de non-adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Des conditions immédiatement rejetées par Kiev et qualifiées de « fausses informations » par le Kremlin.