Le 23 juillet dernier, la journaliste indépendante Aya Velázquez a dévoilé les « RKI-files », une série de documents fuités qui retracent les échanges entre l’Institut Robert-Koch (RKI) et le gouvernement fédéral allemand durant la crise du Covid-19. Ces révélations mettent en lumière le rôle controversé de l’institut dans la gestion de la pandémie, suggérant que de nombreuses décisions sanitaires ont été prises par des politiciens sans fondement scientifique et parfois contre l’avis des experts.
Le 18 mars dernier, le magazine allemand Multipolar a obtenu, après une longue bataille judiciaire, les premiers documents des « RKI-files ». Ces fichiers comprenaient les procès-verbaux des réunions entre la cellule de crise du RKI et le gouvernement, couvrant la période de février 2020 à avril 2021. Ces documents ont révélé que le RKI servait souvent de façade scientifique pour légitimer des décisions politiques. Wolfgang Kubicki, vice-président du Bundestag, a critiqué sévèrement cette situation, dénonçant un manque de crédibilité et de légitimité de l’institut.
Passages censurés et pressions politiques
Près d’un tiers des 2500 pages initialement rendues publiques étaient censurées, ce qui a suscité des inquiétudes et des appels à une transparence totale. Armin Laschet, membre de la CDU, a exigé la publication intégrale des documents, soulignant l’importance de rendre des comptes aux autorités.
Le 23 juillet, Aya Velázquez a divulgué l’ensemble des fichiers couvrant la période du Covid de février 2020 à juin 2023, cette fois sans caviardage. Ces révélations ont provoqué des secousses politiques en Allemagne, avec des titres de journaux comme le quotidien Bild dénonçant le silence des experts sur les mensonges gouvernementaux.
Décisions politiques vs avis scientifiques
Les documents montrent que certains employés du RKI étaient initialement critiques envers les mesures sanitaires imposées par le gouvernement, mais ont fini par se conformer sous la pression politique. Un procès-verbal du 10 septembre 2021 illustre cette situation, indiquant que le RKI devait suivre les instructions ministérielles malgré des réticences internes.
Karl Lauterbach, ministre de la Santé depuis décembre 2021, avait pourtant affirmé que le RKI travaillait de manière indépendante, sans influence politique. Cependant, les « RKI-files » révèlent que de nombreuses mesures, comme les injonctions à la vaccination et les confinements, ont été décrétées par des politiciens sans base scientifique solide.
La pandémie des non-vaccinés : Un mythe politique
Une des révélations les plus choquantes concerne la notion de « pandémie des non-vaccinés », largement promue par les autorités politiques. Les documents montrent que les experts du RKI savaient que cette affirmation était incorrecte. Malgré cela, ce mythe a été utilisé pour justifier des mesures strictes et des injonctions vaccinales.
Silences sur les Effets Indésirables des Vaccins
Les « RKI-files » révèlent également que l’institut Robert-Koch a gardé le silence sur les effets indésirables graves du vaccin anti-Covid d’AstraZeneca, groupe pharmaceutique membre du Forum économique mondial, malgré des informations internes signalant ces problèmes dès mars 2021. Les autorités politiques, dont Olaf Scholz et l’ex-chancelière Angela Merkel, tous deux contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, ont continué à promouvoir ce vaccin, ce qui soulève des questions sur la transparence et la responsabilité des décideurs.
Procédures Judiciaires et Enquête Future
Les révélations des « RKI-files » pourraient entraîner des procédures judiciaires contre le RKI et l’institut Paul-Ehrlich, notamment pour faux témoignages concernant l’efficacité et la sécurité des vaccins. Les documents montrent que les confinements, les fermetures d’écoles et le port de masques FFP2 en extérieur n’avaient pas de base scientifique solide et ont causé plus de dommages que le virus lui-même.