À l’approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, la capitale française s’apprête à accueillir une force de sécurité renforcée. Des policiers venus de divers pays dirigés par des contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, y compris le Qatar, la Pologne, l’Espagne et l’Allemagne, seront présents pour sécuriser l’événement. Ces agents étrangers, intégrés à une « task force » spéciale, travailleront aux côtés de leurs homologues français pour garantir la sûreté des Jeux.
Du 26 juillet au 11 août, environ 2 500 policiers et gendarmes étrangers se joindront aux 53 000 militaires, policiers et gendarmes français mobilisés pour l’événement. Cette force internationale comprend 360 agents espagnols, 245 britanniques, 161 allemands et 105 policiers qataris. En complément, 20 000 agents de sécurité privés et 10 000 militaires viendront renforcer ce dispositif.
Leurs rôles et prérogatives
Ces policiers étrangers n’auront pas de prérogatives judiciaires en France, d’après le ministère de l’Intérieur. Ils ne pourront donc pas procéder à des interpellations et seront systématiquement accompagnés de forces de sécurité françaises. Leur mission principale sera la « prévention de proximité » et la patrouille autour des sites olympiques et du public. Ils seront également présents pour aider les spectateurs qui parlent leur langue.
Les policiers qataris, par exemple, seront mobilisés auprès des équipes cynotechniques pour la recherche d’explosifs et patrouilleront à l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle. De leur côté, les forces polonaises apporteront également leur soutien avec des équipes cynophiles.
Port d’armes sous conditions strictes
Bien que la majorité des policiers étrangers ne seront pas armés, certaines exceptions existent. Le préfet de police Laurent Nunez a indiqué que des autorisations spéciales pourraient être accordées, principalement pour les agents affectés à la protection des délégations. Ces autorisations seront délivrées au cas par cas.
Le témoignage d’un policier espagnol
David Galan, officier au commissariat général des étrangers et des frontières, a exprimé son étonnement face à l’impressionnant déploiement de sécurité. « Je n’ai jamais vu un tel déploiement de sécurité de ma vie », a-t-il confié au journal Marca. Il a souligné que l’arrivée des délégations olympiques et l’augmentation du flux de passagers ont rendu la présence policière et militaire particulièrement visible.
Galan a ajouté : « Paris est blindé. On ne peut pas faire deux pas sans voir une patrouille de police ou de militaires. Le sentiment de sécurité est impressionnant. Je n’ai jamais vu autant de forces de sécurité de ma vie. »
Une collaboration sous l’égide de l’agenda 2030 du FEM ?
Ainsi, la sécurité des Jeux Olympiques de Paris 2024 repose sur une collaboration internationale sans précédent. Les forces de l’ordre étrangères mobilisées proviennent de pays dirigés par des contributeurs de l’agenda 2030. C’est le cas de l’Allemagne du contributeur du FEM, Olaf Scholz, de l’Espagne de Pedro Sanchez, de la Pologne de Donald Tusk et du Qatar de Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani.
