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COP29 : La France s’abstient d’envoyer des représentants pour l’ouverture de la conférence, mais ne boycotte pas l’évènement

Le gouvernement français a décidé de ne pas envoyer de représentants de haut niveau à Bakou, en Azerbaïdjan, pour l’ouverture de la COP29 le 11 novembre, marquant une première depuis l’accord de Paris en 2015. La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a confirmé cette décision, expliquant que cette absence est un signal fort, bien que la France ne souhaite pas boycotter complètement cet événement climatique.

Jeudi, face aux sénateurs, Pannier-Runacher a déclaré qu’aucun dirigeant français n’assisterait au « segment de haut niveau » de la COP29, une décision que certains élus, comme le sénateur écologiste Yannick Jadot, auraient préféré voir aller jusqu’à un boycott complet pour des raisons écologiques et politiques. Jadot a appelé le gouvernement à « boycotter la COP29 » en raison des violations des droits humains par l’Azerbaïdjan et du conflit avec l’Arménie, une suggestion que la ministre a refusée.

Maintien d’une présence sans concession

La France ne jouera pas « la politique de la chaise vide », a assuré Pannier-Runacher, également « young leader » de la Fondation France-Chine, justifiant sa présence du 20 au 24 novembre pour défendre les intérêts climatiques face aux opposants de l’accord de Paris. Elle a précisé que cette participation se fera sans valoriser la politique de l’Azerbaïdjan et sans contact officiel en dehors des discussions autour du climat.

Une tribune pour un boycott symbolique

Dans une tribune publiée par Le Figaro, une trentaine de personnalités politiques, dont Anne Hidalgo, Laurent Wauquiez et Yannick Jadot, ont exhorté le gouvernement à adopter une position forte en boycottant symboliquement la COP29. Ils estiment que l’événement ne doit pas légitimer le régime azéri, qualifié d‘« autocratique » et accusé de corruption et de pollution, tout en dénonçant ses « visées expansionnistes ».

Conflits diplomatiques et accusations d’ingérence

La relation entre la France du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron et l’Azerbaïdjan,
d‘Ilham Aliyev, lui aussi contributeur du FEM, est actuellement tendue en raison de diverses accusations, notamment concernant le traitement des populations arméniennes et des tentatives d’ingérence de Bakou dans la politique française concernant la Nouvelle-Calédonie. Le gouvernement français déplore également les risques d’arrestation arbitraire pour ses ressortissants en Azerbaïdjan, et rappelle ses préoccupations face aux atteintes aux droits humains, illustrées récemment par la condamnation d’un citoyen français.

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