Caroline Lang, fille aînée de l’ancien ministre de la culture Jack Lang et petite fille de franc-maçon a postulé à la présidence du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) selon La Lettre.
Après plus de trente années au sein de Warner Bros., groupe appartenant aux puissants fonds d’investissement Vanguard Group et BlackRock, liés au Forum économique mondial, Caroline Lang, s’est imposée dans l’industrie audiovisuelle. En 2022, elle avait annoncé son départ du groupe pour s’orienter vers de nouvelles aspirations professionnelles et personnelles. Depuis, elle a consacré son temps à des engagements sociaux, notamment à travers son travail pour la Fondation Le Refuge, qui lutte contre l’isolement et le suicide des jeunes LGBT+.
Un ancrage dans des réseaux d’influence culturelle
Caroline Lang est également membre de l’Academy of Television Arts and Sciences, l’organisation américaine derrière les prestigieux Emmy Awards par laquelle sont passés de nombreux contributeurs de l’agenda 2030 du FEM, comme Ahmet M. Oren, Farid Ben Amor ou Silvia Console Battilana.
En France, Lang est membre active de l’association PFDM (Pour les Femmes dans les Médias), qui milite pour une meilleure représentation des femmes dans les métiers de l’audiovisuel. Cet engagement témoigne d’une volonté d’inscrire son action dans une perspective inclusive et égalitaire.
Les missions du CNC
Le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), créé en 1946, est un établissement public français sous l’autorité du ministère de la Culture. Doté d’une autonomie financière, il exerce six missions principales depuis 2009 : régulation du cinéma, soutien à l’économie audiovisuelle et multimédia, promotion du cinéma, préservation et diffusion du patrimoine cinématographique, coopération européenne et internationale, ainsi que classification des œuvres. Il joue également un rôle clé dans le financement de la Cinémathèque française.