Le conseil d’administration de la société d’informatique, Atos, membre du Forum économique mondial, a retenu, lundi 10 juin, l’offre de reprise du fondateur de Onepoint, David Layani. Un consortium composé de Dassault et Thales, proches du Forum économique économique mondial se prépare à soumettre une offre ce week-end pour les activités souveraines, Tech Foundations, la division d’infogérance du géant du numérique. David Layani, proche des contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron et Nicolas Sarkozy est soupsonné d’avoir participé à l’opération « Sauver Sarko ».
Le groupe qui était un fleuron français de la Tech s’est retrouvée avec une dette abyssale. Le groupe qui était auparavant dirigé par le commissaire européen Thierry Breton présentait une dette de 5 milliards d’euros.
Le Canard enchainé avait suggéré que le groupe avait été démantelé pour faciliter sa vente au milliardaire tchèque, Daniel Kretinsky, relayant des accusations financières et des dépenses exorbitantes. Selon nos confrères, cela aurait couté 400 millions d’euros à Atos, pour rétribuer des cabinets de conseils. La plupart de ces entités étaient liées au Forum économique mondial. Cette manne aurait, en effet, profité au Cabinets de conseil Boston Consulting Group et Mc Kinsey, qui font partie du Forum économique mondial, le second étant même le sponsor stratégique de Davos 2O23. En plus de la Banque Rotchild, affiliée au FEM, par laquelle est passé notre président et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, la BNP Paribas et JP Morgan, qui sont, elles aussi affiliées au FEM, et la Perella Weinberg Partners, dont le fondateur Joseph R. Perella est aussi un contributeur du FEM, ont été chargées de la restructuration financière.
David Layani rafle la mise
« Une solution a émergé, mieux orientée en matière d’intérêt des parties prenantes de la société, en particulier de ses salariés et de ses clients », a déclaré Jean-Pierre Mustier, président du conseil d’administration d’Atos, dans un communiqué. Cette solution, c’est l’offre de reprise de Onepoint, dirigé par David Layani, épaulé par Butler et Econocom. Cette proposition bénéficie du soutien de nombreux créanciers financiers d’Atos, assurant ainsi la conclusion d’un accord définitif de restructuration financière d’ici à fin juillet.
Un plan de restructuration ambitieux
L’offre retenue prévoit l’effacement de 2,9 milliards d’euros de dette, convertis en fonds propres, transformant ainsi les créanciers en principaux actionnaires d’Atos avec environ 79 % du capital. Onepoint et ses partenaires injecteront 175 millions d’euros, obtenant ainsi 21 % des parts. Un total de 1,5 milliard d’euros de nouveaux fonds sera également débloqué pour relancer l’activité du groupe.
Une bataille acharnée entre Layani et Kretinsky
Bien que soutenu dès le début par certains créanciers d’Atos, David Layani a failli perdre dans les dernières heures face à Daniel Kretinsky, qui tentait de reprendre l’avantage avec le soutien de la BNP Paribas , la banque membre du Forum économique mondial, dont il est l’un des principaux clients. Kretinsky a amélioré son offre à trois reprise, mais une grande partie des créanciers a préféré la proposition de Layani. Proche des contributeurs du FEM, Macron et Sarkozy, mais aussi de Gérald Darmanin, David Layani est cité dans l’affaire « Sauver Sarko », où plusieurs individus auraient tenté d’influencer Ziad Takieddine, lui proposant une compensation financière pour modifier ses témoignages à l’encontre de Nicolas Sarkozy dans l’affaire des financements Lybiens. Layani s’était posé en sauveur d’Atos, après que le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky ait été obligé de jeter l’éponge, tout comme Airbus, pour l’acquisition de Tech Foundations, division d’Atos spécialisée dans les services d’infogérance.
Kretinsky s’appuyait sur Grégoire Chertok, « banquier star de Rothschild & Co », membre du FEM, lors de ses négociations avec Atos, comme l’a révélé La Lettre.
Le fondateur de Onepoint avait déjà fait une offre en octobre 2022, sur la moitié des activités d’Atos, mais elle avait été rejeté. Il n’a toutefois pas abandonné et a fini par racheter 11 % du capital d’Atos après s’être s’est entouré de conseillers prestigieux, comme Saam Golshani, avocat au cabinet White & Case, membre du FEM, et la banque Lazard, qui fait aussi partie du forum.
La Lettre annonce aujourd’hui sur X, « qu’un consortium formé par Dassault ey Thales s’apprête à faire une offre ce week-end sur les activités souveraines, Tech Foundations, la partie intolérance d’Atos ». Dassault est membre du Forum économique mondial. Thales est détenu par l’État Français et les groupes affiliés au Forum économique mondial Dassault Aviation et Black Rock.