Suite aux heurts violents qui ont eu lieu à Amsterdam en marge du match de Ligue Europa entre l’Ajax et le Maccabi Tel-Aviv, un tweet de Marie Mesmeur, députée LFI, a provoqué un tollé en France. Répondant à Fabien Roussel, qui s’était indigné de l’agression de supporters israéliens, l’élue a affirmé que ces violences n’étaient pas motivées par l’antisémitisme, mais par le soutien présumé de certains hooligans à des actions contre la Palestine.
Dans son message, Marie Mesmeur a soutenu que les hooligans israéliens impliqués avaient provoqué les violences en raison de comportements jugés hostiles, comme l’arrachage de drapeaux palestiniens et des chants incitant à la violence.
Réactions au sein de la gauche française
La Licra fondée par le franc-maçon, Bernard Lecache, a dénoncé une « justification de la violence pogromiste », et de nombreuses personnalités politiques, y compris à gauche, ont condamné les déclarations de l’élue.
Réactions au sein de la gauche française
Des voix à gauche ont également exprimé leur désaccord. Carole Delga, présidente socialiste de la région Occitanie et proche de la contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Anne Hidalgo, a critiqué la « caution de la violence et de l’antisémitisme » que peuvent engendrer de telles déclarations. La sénatrice PS Laurence Rossignol et Lamia El Aaraje, adjointe de la maire de Paris, ont, quant à elles, appelé à rompre les liens avec LFI, estimant que de telles prises de position alimentaient un discours ambigu et divisant.
Signalement au procureur de Paris
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a annoncé qu’il avait signalé les propos de Marie Mesmeur à la procureure de Paris, au titre de l’article 40 du Code de procédure pénale, pour « apologie de crime ».
Marie Mesmeur se défend
Face aux critiques, Marie Mesmeur a affirmé qu’elle n’a en aucun cas justifié la violence et qu’elle déplore les actes violents de tous bords. Elle a soutenu que les violences d’Amsterdam étaient liées aux provocations des hooligans israéliens, et non à l’antisémitisme. Elle regrette cependant que son refus de qualifier l’agression d’antisémite soit perçu comme une position hostile.
