L’ancien député européen Philippe de Villiers a franchi une étape symbolique avec sa pétition « Sauvons la France », réclamant l’organisation d’un référendum sur l’immigration. Lancée il y a quelques jours, elle a dépassé le million de signatures ce lundi 15 septembre, signe d’un écho fort auprès d’une partie de l’opinion publique.
Philippe de Villiers, figure historique de la droite souverainiste et fondateur du parc du Puy-du-Fou, a lancé une vaste mobilisation citoyenne autour d’un thème qu’il juge « vital » : l’immigration. Sa pétition, intitulée « Sauvons la France », a atteint le cap symbolique du million de signatures ce lundi 15 septembre.
Dans son appel, l’ancien eurodéputé déclare vouloir « rendre la parole au peuple » sur cette question qu’il qualifie de « centrale » pour l’avenir du pays. Dans le texte de la pétition, il insiste sur l’urgence de la situation : « Nous sommes à l’heure de l’urgence vitale. Que ce cri soit si puissant qu’il devienne impossible à étouffer. L’heure n’est plus aux commentaires. L’heure est venue d’agir. »
Le succès de cette pétition intervient après une précédente mobilisation citoyenne : la pétition contre la loi Duplomb, qui avait rassemblé plus de deux millions de signataires. « Ce qui a été fait pour la loi Duplomb doit être refait pour la question migratoire », a expliqué Philippe de Villiers dans les colonnes du Journal du Dimanche. Selon lui, l’objectif est clair : peser par « la pression populaire » pour contraindre les autorités à organiser un référendum.
Dans son texte, Philippe de Villiers multiplie les mises en garde. « Nous sommes en train de changer de peuplement. Nous sommes en train de changer d’art de vivre. Nous sommes en train de changer de civilisation. Si nous ne faisons rien, c’est la fin de la France », alerte-t-il. Une rhétorique qui s’inscrit dans la ligne politique qu’il défend depuis plusieurs décennies, et qui trouve un écho auprès d’une partie des Français.
En quelques jours, la mobilisation a pris une ampleur considérable, renforçant la visibilité politique de Philippe de Villiers, qui s’était progressivement retiré de la scène publique mais continue d’exercer une influence idéologique dans le débat national.