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Sciences Po Lille : l’étudiante gazaouie exclue après des propos antisémites et pro-nazis

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L’arrivée en France de Nour Attalah, jeune réfugiée originaire de Gaza admise à Sciences Po Lille, a tourné au scandale après la révélation de publications haineuses sur les réseaux sociaux. Entre indignation politique et réaction gouvernementale, l’affaire suscite une vive polémique.

Elle devait entamer une nouvelle vie, loin de la guerre. Nour Attalah, 25 ans, originaire de la bande de Gaza, venait de poser ses valises à Lille pour intégrer Sciences Po, après avoir obtenu une bourse d’études. Quelques jours plus tard, son nom fait la une de la presse nationale pour des propos insoutenables publiés sur les réseaux sociaux. Sur son compte X, désormais supprimé, la jeune femme aurait relayé des messages glorifiant Adolf Hitler, soutenant les attentats du 7 octobre perpétrés par le Hamas, et appelant explicitement à la violence contre les Juifs et les otages israéliens.

La diffusion de ces messages a provoqué une onde de choc immédiate. C’est le député RN Matthias Renault qui a le premier alerté l’opinion en adressant une lettre ouverte au ministre de l’Intérieur. Il réclame la révocation du statut de réfugiée de Nour Attalah et son expulsion immédiate, dénonçant une « menace grave pour la sécurité publique ». Gilbert Collard, avocat et ancien député européen, a également pris part à la polémique en publiant des captures d’écran et en dénonçant des positions qu’il juge incompatibles avec la sûreté de l’État.

La réponse du gouvernement n’a pas tardé. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a qualifié ces propos d’« inacceptables et inquiétants ». Il a ordonné la fermeture du compte incriminé et saisi les autorités judiciaires. « Les propagandistes du Hamas n’ont rien à faire dans notre pays », a-t-il écrit sur X. Elisabeth Borne, cheffe du gouvernement, a pour sa part confirmé qu’un signalement au procureur avait été effectué au titre de l’article 40 du code de procédure pénale.

Quant à Sciences Po Lille, l’établissement a réagi avec fermeté. Dans un communiqué, la direction a annoncé l’annulation de l’inscription de Nour Attalah, au motif que ses publications étaient « en contradiction frontale avec les valeurs » de l’institution. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Philippe Baptiste, a soutenu cette décision, affirmant que la France ne saurait accueillir des étudiants étrangers faisant « l’apologie du terrorisme, de crimes contre l’humanité et de l’antisémitisme ».

Cette affaire survient dans un climat politique déjà marqué par des débats vifs sur la radicalisation, la liberté d’expression et l’idéologie dans l’enseignement supérieur. Mi-juillet, Philippe Baptiste avait lui-même été recadré par Elisabeth Borne après avoir relativisé l’existence du terme « islamo-gauchisme » dans le monde académique, tout en reconnaissant que certains abus existaient.

Quant à Nour Attalah, qui affirmait il y a peu dans un témoignage recueilli par RMC être « enfin dans un endroit sûr », elle est désormais au cœur d’une tempête politico-médiatique. Elle déclarait vouloir se former pour « aider les Gazaouis » dans le domaine humanitaire. Une ambition aujourd’hui totalement disqualifiée aux yeux de ses détracteurs, alors que la justice française examine désormais son cas.

Source : CNews.

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