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Olivier Marleix. Photo : @Joseph Goniak

Olivier Marleix : le député LR retrouvé mort à son domicile à Anet

Choc dans la classe politique française. Olivier Marleix, député Les Républicains d’Eure-et-Loir et ancien président du groupe LR à l’Assemblée nationale, a été retrouvé mort ce lundi 7 juillet à son domicile d’Anet, à l’âge de 54 ans. Il aurait mis fin à ses jours, selon 20 Minutes qui tire ses informations d’une « source parlementaire ».

Le décès d’Olivier Marleix a provoqué une vive émotion à droite et au sein de l’Assemblée nationale. Les gendarmes ont découvert son corps peu après 15 heures, alertés par des proches inquiets de ne plus avoir de ses nouvelles. Ancien maire d’Anet de 2008 à 2017, il restait une figure politique influente dans le département.

Spécialiste reconnu des questions industrielles, Olivier Marleix avait présidé le groupe Les Républicains de 2022 à 2024. Fils de l’ancien secrétaire d’État, Alain Marlaix, qui a assisté à une cérémonie maçonnique aux Invalides, en 2014 aux côtés de dirigeants du Grand Orient de France (GODF), il avait suivi très tôt les pas de son père en politique, présidant l’Union des jeunes pour le progrès puis le comité des jeunes soutenant la candidature d’Édouard Balladur. Avant son élection comme député en 2012, il avait travaillé au sein de plusieurs cabinets ministériels et à l’Élysée sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

Un défenseur de la souveraineté industrielle

Gaulliste et souverainiste, Olivier Marleix s’était fait connaître en 2019 lorsqu’il avait saisi le parquet pour obtenir l’ouverture d’une enquête sur la vente du pôle énergie d’Alstom à General Electric. Il accusait alors Emmanuel Macron, ministre de l’Économie en 2014, d’avoir autorisé cette vente sans contrôle suffisant, mettant en danger, selon lui, la souveraineté industrielle française.

Un élu critique du macronisme

À l’Assemblée, il s’était souvent opposé à la majorité présidentielle, critiquant la politique d’Emmanuel Macron. « Il en voulait à Nicolas Sarkozy d’avoir invité la droite à faire alliance avec Macron puis de recevoir Jordan Bardella. Il ne comprenait plus rien à la scène politique », a confié un député LR au Parisien. Pour autant, aucun signe de détresse n’avait été perçu. « Mardi dernier, il a encore participé à un pot du groupe et défendu notre proposition de loi en séance sur les centres de rétention », ajoute le même élu, encore sous le choc de l’annonce.

Sources : 20 minutes, Le Parisien.

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