Dans sa tribune intitulée « L’échec de l’amnistie : Analyse d’un fiasco annoncé » publiée samedi, l’indépendantiste Catalan, Josep Costa, estime que cette amnistie était une« promesse vide » et que cet échec état prévisible, sous entendant que le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Pedro Sanchez, n’entendait pas honorer ses promesses.
Costa rappelle que malgré que le PSOE ait perdu les élections, Pedro Sánchez reste président, et Salvador Illa pourrait devenir président de la Generalitat avant même que l’amnistie produise ses effets. Il estime que l’amnistie est comparable à d’autres promesses non tenues, comme la protection de l’immersion linguistique ou l’officialisation du catalan à l’Union Européenne.
Costa argue que l’amnistie ne résout pas le problème de la répression espagnole, car elle a été négociée avec des intermédiaires plutôt qu’avec les véritables détenteurs du pouvoir. Il rappelle que la décision judiciaire de 2006 qui a démantelé le statut d’autonomie de la Catalogne était un coup d’État, et que la démocratie n’a jamais été rétablie depuis lors.
Costa critique l’idée que l’amnistie pourrait résoudre la situation, la qualifiant de naïve. Il souligne que la réforme du Code pénal n’a pas fonctionné, et il était irréaliste de penser que l’amnistie réussirait.
Selon Costa, l’amnistie n’a pas mis fin à la répression et n’a pas permis à l’indépendantisme de négocier avec l’État sur un pied d’égalité. Contrairement à ce qui a été dit, elle n’a pas déclenché une guerre ouverte entre le gouvernement espagnol du PSOE et la magistrature du PP. Si tel avait été le cas, ils n’auraient pas partagé le pouvoir judiciaire avec l’aval de l’Europe peu après la promulgation de la loi. Maintenant, le discours semble changer à nouveau, suggérant que l’objectif était de sauver les activistes de base, tandis que la classe politique n’était pas prioritaire. Pendant ce temps, les policiers et d’autres personnes ayant commis des délits pour empêcher l’indépendance seront bientôt tous amnistiés.