Alors que le président Français et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron évoquait une trêve partielle d’un mois en Ukraine, soutenue selon Le Figaro par le Royaume-Uni, le gouvernement britannique a rapidement démenti toute entente sur cette initiative. « Il n’y a pas d’accord sur ce à quoi ressemblerait une trêve », a affirmé Luke Pollard, secrétaire d’État britannique aux Forces armées, ce lundi 3 mars sur Times Radio.

Dimanche soir, après le Sommet de Londres sur l’Ukraine qui avait réuni de nombreux dirigeants proches du Forum économique mondial, Emmanuel Macron a proposé une trêve limitée aux frappes aériennes, maritimes et aux infrastructures énergétiques, excluant cependant les combats au sol, dans une interview accordée au Figaro, Emmanuel Macron a proposé une trêve limitée aux frappes aériennes, maritimes et aux infrastructures énergétiques, excluant cependant les combats au sol. Une position qui, selon le quotidien français, aurait reçu le soutien de Londres.

Mais dès le lendemain, le Royaume-Uni a rectifié : aucune décision commune n’a été prise. « Nous continuons de discuter des meilleures options pour soutenir l’Ukraine, mais il n’y a pas d’accord formel sur une trêve partielle », a précisé Luke Pollard.

L’idée d’Emmanuel Macron repose sur une pause temporaire des frappes aériennes et maritimes afin de limiter les dégâts sur les infrastructures essentielles. Cependant, le président français reconnaît que le front terrestre est trop vaste pour garantir l’application d’une telle trêve.