You are currently viewing Pavel Durov : Equivalent russe d’Elon Musk ou de Mark Zuckerberg ?
Pavel Durov le fondateur de Telegram. Photo : @TechCrunch/wikipedia.

Pavel Durov : Equivalent russe d’Elon Musk ou de Mark Zuckerberg ?

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:MONDE
  • Commentaires de la publication :0 commentaire

Pavel Durov, le fondateur russe de VKontakte, un réseau social similaire à Facebook et Telegram, a récemment échangé avec le Financial Times, média affilié au FEM. Souvent comparé au contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Mark Zuckerberg, comme Elon Musk, il a fait le choix d’une modération modérée sur son réseau social.

 Durov a cofondé en 2006 le réseau social, VKontakte, souvent comparé à Facebook, dont il a été le directeur général jusqu’en avril 2014. Il confie au Financial Times, “avoir revendu sous la contrainte ses parts de VKontakte à des oligarques russes proches du Kremlin pour 300 millions de dollars”. Entre temps, il avait co-fondé avec son frère Nikolaï, l’application Telegram en 2013. Ce réseau cryptée qui revendique 900 millions d’utilisateurs actifs mensuels est devenu un canal de communication privilégié pour les gouvernements et les responsables mondiaux.

Durov, ayant fui la Russie en 2014 et devenu citoyen français en 2021, pèserait désormais plus de 30 milliards de dollars. Dans les colonnes du Financial Times, il souligne que les revenus publicitaires de sa plateforme s’éleve à des centaines de millions de dollars. La plateforme, qui ne compte que cinquante employés à temps plein, envisage la rentabilité immédiate appuyée par l’introduction récente de la publicité et d’un abonnement premium.

La plateforme a été critiquée pour sa gestion laxiste de la modération, avec des accusations de faciliter des contenus extrémistes, terroristes, et de désinformation. Durov défend sa position sur la liberté d’expression, tout en signalant une volonté d’améliorer la politique de modération sans tomber dans l’autoritarisme. Dans les colonnes du Financial Times, il affirme croire « en la concurrence des idées », soulignant que « toute idée doit être soumise à la critique ».

Laisser un commentaire