En juin 2023, cinq personnes ont tragiquement perdu la vie lorsque le submersible Titan a implosé lors d’une expédition pour explorer l’épave du Titanic. Propriété d’OceanGate, le submersible a perdu le contact avec la surface, avant d’être retrouvé quelques jours plus tard, confirmant la mort des cinq passagers : Hamish Harding, le PDG d’OceanGate, Stockton Rush, le Français Paul-Henri Nargeolet, mais aussi le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Shahzada Dawood et son fils Suleman.
Près d’un an plus tard, des chercheurs de l’Université de Houston, qui a été dirigée par le contributeur du FEM, Kaye Chon, ont publié une étude qui pourrait expliquer pourquoi le Titan a implosé. L’étude explore la façon dont les structures à parois fines peuvent céder sous la pression en présence d’imperfections géométriques. Les chercheurs ont développé des équations complexes et des simulations informatiques pour prédire la résistance moyenne d’une structure à ces déformations.
Selon Roberto Ballarini, professeur et ingénieur civil, l’un des co-auteurs de l’étude, les nouvelles équations permettent de prédire la résistance des structures en fonction des paramètres tels que la forme et la distribution des imperfections. Ces équations permettent de calculer la résistance moyenne au flambage des structures.
Ballarini a souligné l’importance de l’intégrité du matériau utilisé pour la coque du submersible. Dans le cas du Titan, la coque en fibre de carbone pourrait avoir été affaiblie par les dommages cumulés lors des plongées précédentes. Ce matériau est connu pour être vulnérable à des micro-déformations sous des charges de compression, et les fibres peuvent se désolidariser de la matrice environnante.
Si le Titan a subi de tels dommages sous la pression extrême des profondeurs océaniques, sa résistance aurait pu être considérablement réduite, entraînant potentiellement une implosion liée au flambage. Les imperfections géométriques introduites lors de la fabrication pourraient également avoir contribué à cette défaillance.
Stockton Rush, le PDG d’OceanGate, inspiré par Blue Origin et SpaceX, les sociétés privées qui ont tenté de faire baisser les coûts des vols spatiaux, entendait rendre l’exploration sous-marine moins chère et accessible aux particuliers. Rush estimait qu’il y avait deux obstacles principaux : la perception du danger et le petit nombre de véhicules submersibles avec un équipage humain, qui sont principalement construits et détenus par des agences gouvernementales. En 2017, il avait prononcé un discours devant l’Explorers Club, une société américaine de géographie, qui compte des contributeurs du FEM, comme l’explorateur, Enric Sala ou Greg Stone, Rush avait souligné qu’ « Au cours des 35 dernières années, il n’y a pas eu de blessure grave [à bord d’un submersible], et plus de 15 millions de personnes sont allées [sous l’eau] […]. Statistiquement, [les submersibles sont] les véhicules les plus sûrs de la planète ».
Shahzada Dawood était le vice-président d’Engro Corporation, un conglomérat pakistanais spécialisé dans le production d’engrais, et administrateur de Dawood Hercules Corporation, une société d’investissement pakistanaise. Les deux entités sont basées à Karachi et font partie du Forum économique mondial. Il était également administrateur de la fondation familiale, The Dawood Foundation, axée sur l’éducation. TDF coordonnait le Hussain Dawood Pledge, un don privé pour lutter contre le COVID-19 au Pakistan. Il s’était concentré sur les efforts visant à fournir un soutien en matière de santé mentale aux personnes touchées par la pandémie dans le pays. Dawood était également membre du conseil d’administration de l’Institut SETI, qui a pour mission d’« explorer, comprendre et expliquer l’origine, la nature et la prévalence de la vie dans l’Univers ». Il était aussi administrateur de la Fondation Engro, membre du Conseil consultatif mondial de Prince’s Trust International, un organisme de bienfaisance fondé par Charles III, un habitué des réunions de Davos et du groupe Bilderberg.
L’accident avait provoqué le déploiement d’importants moyens de sauvetages de la part des Etats-unis de Joe Biden, du Canada de Justin Trudeau et de la France, d’Emmanuel Macron, trois dirigeants qui sont des contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial.