Pendant des années, les chemtrails ont été relégués au rang de théorie du complot. Mais cette ligne est peut-être en train de bouger. Robert F. Kennedy Jr.,à la tête du département de Santé américain, a récemment franchi un cap. Dans une série de déclarations publiques et lors d’une apparition médiatique remarquée, RFK Jr. accuse directement la DARPA, l’agence technologique du Pentagone, d’être à l’origine des opérations de géo-ingénierie atmosphérique.
Tout commence en août 2024, lorsqu’un message sur le réseau X évoque un « pilote de chemtrail dénonciateur ». Kennedy, alors encore simple candidat à la présidentielle, répond publiquement et promet de « mettre fin à ce crime contre le monde ».
Depuis, son engagement semble s’être renforcé. Après l’annonce par le Royaume-Uni d’un programme de géo-ingénierie climatique, Kennedy a dénoncé une « expérience massive et incontrôlée », affirmant vouloir « rendre justice aux ploutocrates » qui participeraient à ces opérations.
Une révélation en direct : la DARPA mise en cause
C’est au cours d’un échange avec le Dr Phil diffusé le 28 avril dernier que Kennedy a jeté un pavé dans la mare. Interrogé par une citoyenne sur les aérosols stratosphériques contenant brome, aluminium et strontium, RFK Jr. n’a pas fui la question. Il a confirmé que cela ne relevait pas de son agence, le Département de la Santé et des Services sociaux, et a déclaré sans détour :
« Nous pensons que c’est la DARPA qui le fait. »
La DARPA, acronyme de Defense Advanced Research Projects Agency, est connue pour développer des technologies de pointe, souvent classées secret défense. Selon Kennedy, elle jouerait un rôle central dans l’introduction de substances chimiques dans le carburant des avions, servant à leur dispersion dans l’atmosphère.
Un sujet longtemps tabou, désormais assumé
Kennedy ne parle pas au conditionnel. Il affirme que ces opérations seraient réelles, actives et dangereuses, et il promet d’agir :
« Je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour l’empêcher. »
Contrairement à d’autres responsables politiques, Kennedy ne rejette pas le sujet comme marginal ou fantasmatique. Il assume même un objectif clair : « découvrir qui le fait et leur demander des comptes ».
Un affront direct au complexe militaro-industriel
En désignant une branche du Pentagone comme responsable présumée de cette géo-ingénierie, Kennedy ne se contente pas de remettre en cause des politiques environnementales. Il s’attaque au complexe militaro-industriel, au cœur de la puissance étatique américaine.
Alors que l’opinion publique est de plus en plus sensibilisée aux enjeux climatiques, cette sortie de RFK Jr. relance le débat sur la transparence des programmes militaires liés à la manipulation climatique et sur les risques pour la santé publique.