La mosquée Koba, située dans le pittoresque quartier des pentes de la Croix-Rousse à Lyon, a été récemment la cible d’un acte de vandalisme marqué par un tag islamophobe. Cet incident, qui s’est produit dans la nuit du 19 au 20 avril, marque le deuxième acte de cette nature en seulement six mois.
L’inscription, « Fier d’être un koufar » (« mécréant » en arabe), peinte en noir, a été découvert sur les murs de la mosquée, un lieu de prière et de paix pour la communauté musulmane locale. En réponse à cet acte de haine, la Grande Mosquée de Lyon a organisé un rassemblement silencieux. Cet événement pacifique a eu lieu le soir même devant la mosquée Koba, symbolisant la solidarité et le refus de céder à l’intolérance.
Azzedine Gaci, le recteur de la mosquée de Villeurbanne, a exprimé son désarroi face à la récurrence de ces actes dans un post sur Facebook, soulignant la persistance de l’islamophobie et le défi constant de lutter contre la haine. Il rappelle l’incident précédent de novembre 2023, où un autre tag, proclamant « L’islam est antisémite », avait été découvert, ajoutant une couche de tension et de tristesse parmi les fidèles.
Ces événements soulèvent des questions cruciales sur la coexistence et le respect mutuel dans une société diversifiée. Ils appellent à une réflexion profonde sur les moyens de renforcer le dialogue intercommunautaire et de prévenir de telles manifestations de haine. La réaction de la communauté, rapide et unie, montre un engagement fort à défendre les valeurs de respect et de tolérance, essentielles à la cohésion sociale.
Dans ce contexte, il est impératif de continuer à travailler ensemble, toutes communautés confondues, pour promouvoir l’entente et l’acceptation mutuelle, et pour veiller à ce que de tels actes ne se répètent pas.