Forbes a révélé le 23 janvier que le millionnaire américain et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Eric Schmidt, qui était par ailleurs l’ancien PDG de Google, le GAFAM affilié au FEM, a pris une nouvelle orientation avec le lancement de « White Stork », une startup spécialisée dans la technologie des drones militaires utilisant l’Intelligence artificielle.
Fondée en 2022, White Stork s’est développée dans le plus grand secret, pour masquer ses activités et les identités de ses membres, selon Forbes. L’entreprise, qui doit son nom à l’oiseau national de l’Ukraine, se concentre sur le développement de drones utilisant l’intelligence artificielle pour le ciblage visuel, capables de fonctionner même dans des conditions de brouillage GPS.
Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine en 2022, Schmidt s’est passionnément engagé pour l’utilisation de drones dans la lutte contre les forces du Kremlin. Dans un éditorial pour le Wall Street Journal publié au mois de juillet 2023, il a notamment souligné l’importance des drones kamikazes.
Dans un article de Foreign Affairs publié le 22 janvier 2024, Schmidt a réitéré cet argument, en mettant l’accent sur la supériorité de la Russie en matière de guerre électronique, qui lui permet de perturber la communication entre les drones ukrainiens et leurs pilotes. Il a affirmé que pour contrer efficacement les drones russes, l’Ukraine devrait développer des capacités similaires. Il a également observé que la plupart des armements fournis par les alliés occidentaux n’ont pas été efficaces face à ces tactiques russes. Cependant, Schmidt n’a pas mentionné dans ces tribunes ses propres initiatives pour combler ce manque, notamment avec le projet White Stork.
Selon Forbes, la stratégie de Schmidt est claire : soutenir l’Ukraine dans son conflit contre la Russie en fournissant des technologies de pointe. Selon nos confrères, il aurait « visité des usines et des champs de tir et a contacté de nombreuses autres startups », afin de leur proposer son soutien financier. Il aurait déjà investi des millions de dollars dans un accélérateur de startups ukrainien, promouvant la démocratie par la défense, « appelé D3, ou Dare to Defend Democracy ».
D’après nos confrères, « Schmidt a rencontré plusieurs fois les hauts dirigeants de l’Ukraine depuis la première invasion du pays par la Russie ». Durant l’été 2023, Eric Schmidt et un groupe de collaborateurs ont participé à une réunion à Kyiv avec le ministre de l’Industrie stratégique de l’Ukraine en temps de guerre, Oleksandr Kamyshin, ainsi que la Première Vice-Première Ministre Yulia Svyrydenko, qui était présente à Davos 2024, comme en atteste le tweet ci-dessous.
Parmi les personnes présentes lors de la visite de Schmidt l’été dernier figuraient également Sebastian Thrun, conseiller de White Stork, ancien collègue de Schmidt chez Google et contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Mark Stonich, ancien vice-président de la chaîne d’approvisionnement de Google, et Damon Vander Lind, un ingénieur clé de la startup de taxis aériens de Thrun, Kitty Hawk.
Yulia Svyrydenko affirmait sur X que grâce à ses « partenaires internationaux », l’Ukraine puisse « réaliser une percée scientifique dans le domaine du déminage humanitaire à l’échelle mondiale ».
Forbes a tenté de contacter, « Kamyshin, Svyrydenko, Thrun, Stonich et Vander Lind« , pour ensvior plus sur cette réunion, mais n’a pas obtenu de réponses.
« Will Roper, ancien chef des acquisitions de l’US Air Force et fondateur d’Istari Digital, un simulateur d’armes activé par l’IA soutenu par Schmidt, a également assisté à la réunion », selon nos confrères, qui précisent que celui-ci n’a pas voulu répondre à leur demande également. Il convient de noter qu’avant de quitter son poste de président de Google en 2017, « Schmidt avait consacré une grande partie de son temps aux efforts de sécurité nationale des États-Unis », relève Forbes. Entre 2018 et 2021, il a présidé la Commission nationale de sécurité sur l’intelligence artificielle, où il a conseillé le Congrès sur l’utilisation militaire de l’IA. De 2016 à 2020, il a dirigé le Defense Innovation Board, un groupe consultatif visant à introduire de nouvelles technologies au Pentagone, notamment dans les domaines de la science des données et de l’apprentissage automatique.
Forbes relève également qu’un mois après cette réunion, « Roper et Schmidt ont co-écrit un article d’opinion pour Time avec leurs conseils pour Kyiv ». « Pour triompher », « l’Ukraine doit remporter la ‘guerre des startups’ qui apporte constamment de nouveaux systèmes et nouveaux logiciels sur le champ de bataille », ont-ils prôné.
