Le Premier ministre belge et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Alexander De Croo, a récemment déclaré qu’il faisait pression sur l’Union européenne pour imposer des sanctions commerciales à Israël en ciblant spécifiquement les produits issus des implantations. Dans une interview accordée hier au quotidien Het Laatste Nieuws, il a proposé un embargo sur des produits tels que les dattes, l’huile d’olive et le vin.
De Croo, candidat aux prochaines élections européennes, affirme que l’Union européenne ne peut plus considérer Israël comme un partenaire commercial normal, surtout après que plus de 35 000 personnes, dont 10 000 enfants, auraient été tuées lors des opérations militaires à Gaza. Bien que ces chiffres proviennent du ministère de la Santé du Hamas, leur vérification reste difficile. De Croo a également exprimé son inquiétude quant à une possible escalade régionale en raison du conflit.
Il affirme que les discussions sur ces sanctions durent depuis des semaines avec d’autres nations européennes. Il a également demandé au chef de la Diplomatie européenne et contributeur du FEM, Josep Borrell, d’examiner la conformité d’Israël avec l’accord d’association UE-Israël. En parallèle, Petra De Sutter, vice-première ministre belge, a confirmé que des sanctions supplémentaires étaient envisagées. Par ailleurs, elle a affirmé que la Belgique coparrainerait un projet de loi à l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) cette semaine, accordant le statut de membre à part entière aux Palestiniens.
Cependant, l’idée d’une action coordonnée contre Israël au sein de l’UE semble peu probable, compte tenu de la nécessité d’un consensus entre les 27 États membres. Les commentaires de De Croo pourraient être motivés par ses propres objectifs électoraux alors qu’il se présente aux prochaines élections.
Lors d’une visite en Israël en novembre, De Croo, accompagné du Premier ministre espagnol et contributeur du FEM, Pedro Sanchez, ont rencontré Benjamin Netanyahu, lui aussi contributeur de l’agenda 2030, dénonçant les attaques aveugles contre les civils tout en appelant à la reconnaissance d’un État palestinien. Néanmoins, leurs propos ont été condamnés par Netanyahu et d’autres responsables israéliens.
La coalition gouvernementale en Belgique comprend les Verts et les socialistes, des partis souvent critiques envers Israël. Le parlement belge a également refusé de projeter un film documentant les attaques terroristes du Hamas le 7 octobre, jugeant la vidéo comme étant de la propagande israélienne.
Malgré cela, la Belgique demeure un partenaire commercial important d’Israël au sein de l’Union européenne, principalement en raison du commerce de diamants entre les deux pays.
