Les tensions au Moyen-Orient ont franchi un nouveau cap après qu’un missile tiré par les rebelles houthis, soutenus par l’Iran, a touché le centre d’Israël, blessant légèrement 16 personnes. En représailles, les États-Unis ont mené des frappes ciblées sur des installations militaires à Sanaa, la capitale du Yémen.
Dans la nuit du samedi 21 décembre, des explosions ont secoué Sanaa. Selon le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, les frappes ont visé une installation de stockage de missiles et un centre de commandement opérés par les Houthis. Les forces américaines ont également intercepté des drones et des missiles de croisière au-dessus de la mer Rouge. Ces opérations marquent une intensification des hostilités dans une région déjà en proie à une instabilité chronique.
Un missile balistique revendiqué par les Houthis
Quelques heures avant l’intervention américaine, les Houthis avaient revendiqué le tir d’un missile balistique « Palestine 2 » sur une cible à Jaffa, dans le sud de Tel-Aviv. Bien que cette attaque n’ait causé que des blessures légères, elle s’inscrit dans une série d’opérations similaires. Deux jours plus tôt, un autre missile avait endommagé une école à Ramat Gan, dans la périphérie de Tel-Aviv, un incident attribué à une « interception partielle » selon l’armée israélienne.
Le Premier ministre israélien et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Benyamin Nétanyahou, a fermement réagi en déclarant : « Celui qui frappe Israël paiera un prix très fort », soulignant la détermination d’Israël à riposter à toute agression.
Un conflit sous-tendu par la solidarité avec Gaza
Depuis le début du conflit en octobre 2023, à la suite de l’attaque du Hamas contre Israël, les Houthis ont multiplié les attaques en soutien déclaré aux Palestiniens. Ces actions, bien qu’éloignées géographiquement, reflètent l’interconnexion des crises dans la région, où des acteurs locaux et internationaux s’impliquent directement ou indirectement dans le conflit israélo-palestinien.
Ces affrontements risquent d’aggraver la situation humanitaire au Yémen, où les civils subissent déjà de plein fouet les effets d’une guerre prolongée. Les frappes américaines, bien que ciblées, pourraient exacerber les tensions entre Washington et Téhéran, renforçant ainsi les risques d’un élargissement du conflit au-delà des frontières israélo-yéménites.