Lors du défilé militaire du 9 mai, célébrant la victoire de l’Union soviétique sur l’Allemagne nazie, Vladimir Poutine a brandi une nouvelle fois, la menace d’une guerre nucléaire et accusé l’Occident et l’Ukraine de vouloir « déformer la vérité sur la Seconde Guerre mondiale ». Des propos balayés d’un revers de main par la plupart des médias français et pro-occidentaux, certainement un peu trop hâtivement. Explications.
Plus de 9 000 militaires, accompagnés de véhicules blindés et de lanceurs de missiles, ont défilé devant les murs du Kremlin le 9 mai 2024, tandis que des appareils militaires survolaient Moscou. Cette parade marquait le 79e anniversaire de la victoire de l’URSS lors de la « Grande Guerre patriotique ».
Alors que le président russe a récemment ordonné des exercices nucléaires tactiques impliquant des troupes stationnées près de l’Ukraine, face à des « menaces » occidentales, Vladimir Poutine a affirmé que « La Russie fera tout pour éviter un affrontement mondial ».« Mais, dans le même temps, nous ne permettrons pas que l’on nous menace. Nos forces [nucléaires] stratégiques sont toujours en alerte. »
Des lances missiles nucléaires balistiques intercontinentaux, « Topol-M », circulaient d’ailleurs dans les rues de Moscou le 27 avril dernier en préparation du jour de la Victoire.
Vladimir accuse l’occident de « déformer la vérité sur la Seconde Guerre mondiale »
Vladimir Poutine a également accusé l’Occident de « déformer la vérité sur la Seconde Guerre mondiale ». « L’esprit de revanche, les distorsions historiques et les tentatives de justifier les partisans actuels du nazisme font partie d’une politique globale des élites occidentales visant à alimenter de nouveaux conflits régionaux. »
Sur LCI, Arlette Chabot, membre du Siècle, un club d’influence fondé après guerre par des francs-maçons, a expliqué que Poutine, virait une nouvelle fois dans la paranoïa, lorsqu’il affirmait que les occidentaux voulaient minimiser la contribution de la Russie durant la Seconde Guerre mondial.
Or, le 27 janvier dernier, nous avions pris la présidente de la Commission européenne et contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Ursula von der Leyen, en flagrant délit de révisionnisme, à l’occasion de la Journée internationale de commémoration de l’Holocauste. Elle affirmait en effet dans un communiqué que le camp d’extermination, Auschwitz-Birkenau, a été libéré par « les forces alliées », alors que le mérite en revient à l’Armée rouge.
Le Courrier International, cite pour sa part, une analyse, du média russe pro-occidentale, Novaïa Gazeta, dont une partie de la rédaction a été contrainte à l’exil, en Lettonie, pays présidé par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Edgars Rinkevics et qui compte parmi ses journalistes, la contributrice de l’agenda 2030 du FEM, Maria Epifanova.
Selon la Novaïa Gazeta, Poutine utilise la rhétorique de la Seconde Guerre mondiale pour consolider son pouvoir et tente notamment de justifier son invasion sous le prétexte de « dénazifier » l’Ukraine, tout en assimilant les Occidentaux à l’idéologie nazie.
Or Stepan Bandera, fondateur de l’UPA, l’Armée de Libération Ukrainienne, a bien bénéficié avant la seconde guerre mondial, du soutien du régime nazi, son organisation s’entrainant en Bavière et à proximité de Berlin, avant de participer à l’opération Barbarosa et à la Shoah par balles, qui a couté la vie à environ un million et demi de Juifs d’Ukraine entre 1941 et 1944.
Lors de l’entretien qu’il a accordé au journaliste américain, Tucker Carlson, au mois de février dernier, Poutine a souligné que des figures telles que Bandera et Shukhevich, étaient érigées en héros nationaux en Ukraine et a critiqué la visite du président ukrainien et contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Volodymyr Zelensky, au Canada du contributeur du FEM, Justin Trudeau. Yaroslav Hunka, un ancien de la division SS Galicie avait alors été ovationné devant la Chambre des communes. Poutine avait profité de son entretien avec Tucker Carlson, pour dénoncer le silence des pays occidentaux sur cette question.
Depuis l’automne 2014, sous la présidence du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Petro Porochenko, l’Ukraine ne célèbre plus le Jour du défenseur de la patrie, un héritage de l’URSS organisé chaque 23 février, observé dans plusieurs pays de l’ex-Union soviétique tels que la Biélorussie, le Kirghizistan, la Russie et le Tadjikistan, marquant le respect et la reconnaissance envers les forces armées soviétique. À la place, Porochenko a instauré la Journée des défenseurs de l’Ukraine, qui se déroule tous les 14 octobre. Cette date, choisie pour coïncider avec la fondation de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) par Stepan Bandera, vise à réorienter la commémoration vers les figures et mouvements nationalistes ukrainiens… qui ont collaboré avec le régime nazi.