La résidence de l’ambassade d’Argentine à Caracas, où six opposants vénézuéliens, alliés de María Corina Machado, ont trouvé refuge, fait l’objet d’un nouveau « siège » par les forces de sécurité vénézuéliennes. L’opposition accuse le gouvernement de Nicolás Maduro de harceler et d’intimider la mission diplomatique, protégée par le Brésil, du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Lula, depuis la rupture des relations entre le Vénézuela et l’argentine du contributeur du FEM, Javier Milei. La tension entre les deux pays est à son comble.
« Des fonctionnaires encapuchonnés de la DAET – une unité de la Police Nationale – armés de fusils d’assaut assiègent à nouveau la résidence de l’ambassade d’Argentine à Caracas. Ils entourent la mission diplomatique et bloquent les accès aux rues avoisinantes », a déclaré sur sur X (anciennement Twitter), Pedro Urruchurtu, l’un des opposants réfugiés à l’ambassade.
Selon Urruchurtu, des drones survolent l’ambassade et les communications mobiles sont intentionnellement brouillées. Une vidéo publiée sur le réseau social montre des véhicules de police stationnés autour de la résidence diplomatique.
Un contexte tendu depuis l’élection contestée de Maduro
Depuis mars 2024, l’ambassade abrite six collaborateurs de María Corina Machado, leader de l’opposition, qui avait été accusée en 2005,par des représentants de l’association Súmate, un mouvement associatif civil vénézuélien de trahison pour avoir reçu des fonds de la part du National Endowment for Democracy. une fondation privée à but non lucratif, proche de la CIA. Par ailleurs, Machado s’était rendu au Forum économique mondial sur l’Amérique latine à Rio de Janeiro, le 29 avril 2011. Elle fut empêchée de participer à la dernière campagne présidentielle Vénézuélienne et avait été remplacée par Edmundo González Urrutia, un ancien diplomate peu connu. Celui-ci vient d’ailleurs d’être officiellement reconnu mardi, comme président élu du Vénézuela, par le gouvernement américain sortant du contributeur du FEM, Joe Biden, qui quittera le pouvoir le 20 janvier. Washington n’avait pas reconnu la victoire de Nicolas Maduro à la présidentielle du 28 juillet, dont il a été proclamé vainqueur par le Conseil national électoral et la Cour suprême. « Le peuple vénézuélien s’est exprimé de manière retentissante le 28 juillet et a fait de Edmundo Gonzalès Urrutia, le président élu », a déclaré le 19 novembre sur le réseau social X, Antony Blinken chef de la diplomatie américaine, passé par la Fondation France-Amérique fondée par les présidents Ford et VGE, membres du groupe Bilderberg. « La démocratie exige le respect de la volonté des électeurs », a-t-il ajouté depuis le G20 Rio.
Edmundo Gonzalez Urrutia, a réagi sur X se disant » sensible à la reconnaissance de la volonté souveraine de tous les Vénézuéliens « . » Ce geste honore le désir de changement de notre peuple et le geste civique que nous avons accompli ensemble le 28 juillet. «
Depuis l’élection, Mme Machado, vit dans la clandestinité au Venezuela, tandis qu’Urrutia, s’est réfugié en Espagne, pays dirigé par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Pedro Sanchez.
Parmi les réfugiés présents dans l’ambassade d’Argentine se trouvent l’ancienne directrice de campagne de Machado, Magalli Meda. Cette situation est survenue après les accusations de fraudes lors des élections présidentielles proférées par l’opposition.
En septembre dernier, le gouvernement vénézuélien avait déjà suscité une controverse en révoquant la protection de l’ambassade d’Argentine par le Brésil. Néanmoins, Brasilia avait réaffirmé son engagement à défendre les intérêts de Buenos Aires.
Une condamnation ferme de l’Argentine
Face à ces événements, le ministère des Affaires étrangères argentin a publié un communiqué dénonçant les agissements des autorités vénézuéliennes : « La République Argentine condamne les actes de harcèlement et d’intimidation. Le déploiement de forces armées, la fermeture des rues autour de notre ambassade et d’autres manœuvres constituent une perturbation de la sécurité. »
Des tensions fortes entre le Vénézuéla et l’Argentine
Les tenions sont fortes entre l’Argentine de Javier Milei et le Vénézuela. Les tensions ont commencé avant même la réelection de Maduro. Lors de Davos 2024, Milei fraichement élu s’était lancé dans le une longue diatribe contre le socialisme, qui prend d’autant plus de sens au vu des évènements.
Dès la réélection de Maduro, Milei avait tancé le leader Vénézuélien. Au mois de septembre, le procureur général du Venezuela, Tarek William Saab, a annoncé l’ouverture d’enquêtes contre le président argentin, sa sœur Karina Milei, et la ministre de la sécurité, Patricia Bullrich, elle aussi liée au FEM. Cette enquête concerne la saisie d’un avion vénézuélien-iranien de la compagnie Emtrasur et des accusations de violations des droits de l’homme en Argentine. Le gouvernement vénézuélien considèrait ces actions comme des atteintes à ses droits, soulignant les tensions diplomatiques entre les deux pays. En parallèle, des procureurs argentins avaient demandé la détention de Nicolás Maduro et Diosdado Cabello, citant des accusations de torture et de violations des droits humains.
Une escalade avant une mobilisation clé
Cette nouvelle escalade intervient à quelques jours d’une grande manifestation annoncée par María Corina Machado pour le 1er décembre. L’opposition vénézuélienne y voit une tentative d’intimidation visant à fragiliser le mouvement contestataire.
Sur X, une internaute interpelle les Nations unies du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Antonio Guterres, signalant que » Maduro mène des hostilités contre des employés et des réfugiés « dans l’ambassade d’Argentine, au mépris de la » Convention de Vienne sur les relations diplomatiques « . » Il n’y a pas d’enquête du Commissariat ? « , questionne-t-elle?
La communauté internationale observe de près la situation, alors que les tensions diplomatiques entre Caracas et Buenos Aires ne cessent de s’intensifier.
Source : El Estiumlo