Lors d’une interview accordée à la fin du mois d’août, Robert F. Kennedy Jr. a abordé des sujets sensibles que peu de responsables politiques osent discuter publiquement : l’augmentation exponentielle de l’autisme et des allergies alimentaires. Face à Glenn Beck, Kennedy a dressé un tableau préoccupant des tendances actuelles en matière de santé publique, en comparant son expérience générationnelle à celle de ses enfants.

« Je n’ai jamais entendu parler de personnes atteintes d’autisme quand j’étais enfant, » a affirmé Kennedy, aujourd’hui âgé de 70 ans, qui a également évoqué les cas d’allergies alimentaires, un point que Beck a également confirmé, ajoutant : « Je ne connaissais personne avec des allergies aux arachides. »

« Dans ma génération, aujourd’hui, en 2024, un homme sur 10 000 de 70 ans est atteint d’autisme. Dans la génération de mes enfants, c’est un enfant sur 34. Et selon les chiffres du CDC, c’est un garçon sur 22 », a-t-il ajouté.

Ces chiffres ahurissant mettent en lumière une problématique que Kennedy estime largement ignorée par les autorités et les médias.

Kennedy a souligné que les dépenses liées à l’autisme atteignent 300 milliards de dollars par an, une situation qu’il décrit comme étant à la fois une crise sanitaire et économique.

Malgré ces chiffres alarmants, Kennedy s’interroge sur le silence des institutions : « Pourquoi personne n’en parle ? Pourquoi cela se produit-il ? »

Kennedy estime que le problème n’est pas suffisamment traité par les autorités sanitaires et qu’il reste largement absent du débat public, en dépit de son impact massif sur la société.