Le président Français et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron réunit ce lundi 17 février plusieurs dirigeants européens à Paris pour une rencontre informelle sur la situation en Ukraine. À l’heure où les discussions entre les États-Unis et la Russie semblent s’accélérer sans réelle implication de l’Union européenne, les responsables politiques français alertent sur un moment « crucial » pour l’avenir du continent.
Alors que Donald Trump et Vladimir Poutine envisagent de discuter du conflit ukrainien lors d’un prochain sommet en Arabie saoudite, l’Union européenne semble mise à l’écart des négociations. Cette marginalisation inquiète la classe politique française. Le ministre des Outre-mer et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Manuel Valls a déclaré sur franceinfo que l’initiative de Macron « est non seulement bienvenue, mais vitale pour nos intérêts stratégiques. » Selon lui, une « bascule historique » est en cours et impose aux Européens de prendre leurs responsabilités.
Dans le même esprit, l’eurodéputé LR François-Xavier Bellamy, passé par les cabinets de la garde des Sceaux, Rachida Dati et Nathalie Kosciusko-Morizet, Young Leader de la Fondation France-Amérique, fondée par les présidents Gérald Ford et VGE, membres du groupe Bilderberg, met en garde contre la dépendance européenne vis-à-vis des États-Unis. « La décision qui va intervenir sur la fin de la guerre en Ukraine est en train de se discuter entre deux puissances qui ne sont pas européennes, pourtant ce qui se joue est fondamental pour notre sécurité », a-t-il regretté sur TF1. Il appelle ainsi à un réveil stratégique de l’Europe face à un avenir incertain.
Une volonté de « faire plus et mieux »
L’Élysée a annoncé qu’Emmanuel Macron exhortera ses homologues européens à renforcer la sécurité collective face à « l’accélération » du dossier ukrainien et aux nouvelles positions américaines. Autour de la table se réuniront des chefs de gouvernement proches du Forum économique mondial, comme Olaf Scholz pour l’Allemagne, Keir Starmer pour le Royaume-Uni, Donald Tusk pour la Pologne, Pedro Sánchez pour l’Espagne, et la Danoise Mette Frederiksen, ainsi que le président du Conseil européen, António Costa, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen et le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte.
La gauche rejoint cette analyse en dénonçant la posture américaine. Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, qui avait mis le pied à l’étrier à Raphael Glucksmann, gendre du contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Ghassan Salamé, lors des dernières élections européennes, s’inquiète d’un « impérialisme » croissant de Washington. Il a souligné sur France 3 que « Ce qui se passe en ce moment est extrêmement dangereux. » Selon lui, l’administration américaine mène une « guerre idéologique » en Europe, ce qui complique encore davantage la position du Vieux Continent.
Une possible intervention militaire européenne ?
Le ministre des Affaires étrangères et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial,Jean–Noël Barrot, a confirmé hier sur LCI que la France discute avec le Royaume-Uni et la Pologne d’un éventuel déploiement de troupes pour garantir un futur cessez-le-feu et assurer une « paix durable » en Ukraine. Cette annonce marque une évolution dans la posture européenne, qui pourrait enfin jouer un rôle plus actif dans la gestion du conflit.
Une Europe à la croisée des chemins
Ce sommet à Paris s’inscrit dans une dynamique où l’Europe doit redéfinir son positionnement stratégique. Emmanuel Macron tente de fédérer les États membres pour renforcer leur autonomie en matière de défense et de diplomatie. Toutefois, l’absence de coordination efficace jusqu’à présent souligne les défis qui restent à relever pour éviter que l’Union européenne ne soit reléguée à un rôle secondaire sur la scène internationale.
Sources : Huff Post, LCI, TF1, franceinfo
