Le train de vie de Manfred Weber, eurodéputé allemand et président du Parti Populaire Européen (PPE), fait polémique. Une enquête récente révèle que ses privilèges, financés par les contribuables européens, atteignent des sommets.

À commencer par un service de limousine dans sa ville natale, Kelheim, coûtant 100 000 euros par an. Ce service inclut également un accès VIP à l’aéroport de Munich, avec un passage discret et des déplacements jusqu’au tarmac.

Ces révélations s’ajoutent à une rémunération globale impressionnante. Outre son salaire d’eurodéputé et ses indemnités, Weber perçoit 170 640 euros annuels pour sa présidence du PPE, une pratique inhabituelle même dans les cercles politiques allemands. Transparency International, qui milite pour une meilleure gestion des fonds publics européens, pointe du doigt l’absence de contrôle strict sur ces dépenses.

Alors que les citoyens européens font face à des crises économiques, ces révélations ravivent le débat sur les privilèges des élus et la transparence au sein des institutions européennes. Ce scandale pourrait pousser le Parlement à revoir ses pratiques, bien que de nombreux eurodéputés freinent encore les réformes nécessaires.