Lord Kossity, pionnier du dancehall français, fait une apparition remarquée sur le morceau « Truth Hurts » en featuring avec la rappeuse amérciaine Rah Digga, ancienne membre du Flipmode Squad de Busta Rhymes, sur une prod de Digital Cut.
Lord kossity rester dans l’histoire du rap français avec son refrain du morceau « Ma Benz » de NTM, mais aussi pour les plus pointus pour sa mixtape « Phenomenal », est de retour et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’a pas perdu son timbre de voix caractéristique. Sur le morceau Truth Hurts, il signe un refrain puissant avec sa voix rauque, qui vient appuyer le flow inimitable de Rah Digga.
Rah Digga fière représentante du rap féminin
Originaire du New Jersey et membre du Flipmode Squad de Busta Rhymes, Rah Digga, est reconnue comme l’une des figures majeures du rap féminin. Son premier album solo Dirty Harriet (2000), acclamé pour sa technique, a fait d’elle une référence du genre.
Après avoir collaboré avec des artistes comme Busta Rhymes et Eve, Rah Digga a poursuivi sa carrière solo avec l’album Classic en 2010. Elle a aussi joué dans le film Thirteen Ghosts (2001), où elle interprète la chanson Mirror Mirror. Réputée pour son engagement à promouvoir les femmes dans le rap, elle reste une figure respectée du hip-hop.
Lord Kossity, une vie entre dancehall et hip hop
Lord Kossity, de son vrai nom Thierry Moutoussamy, a grandi à Paris et en Martinique, un parcours qui le présdestinait à meller le hip hop au dancehall, que certains pionniers du reggae présentent parfois comme le rap jamaïquain. Après avoir écouter des groupes tels que Public Enemy et NWA à Panam, il s’installe avec ses parents à 12 ans à Fort-de-France. Il y fait de la radio, de la télévision et du mannequinat, écumant également les sound systems. Il finira par sortir son single Vanessa, sous son pseudo Lord Kossity, qui a connu un fort succès dans les Antilles Françaises.
De retour en métropole, il collabore avec des artistes renommés comme JoeyStarr et Kool Shen, se faisant connaître du grand public grâce à des titres comme Ma Benz. Si son premier album, L.K. 1: VersaStyle, n’a pas connu le succès qu’il méritait, Lord Ko a tout de même effectué la tournée du suprême NTM Tour et écumé les clubs avec le IV My People de Kool Shen et le B.O.S.S. de Joey Star. Il avait auparavant sorti la mixtape « Phénoménal« mixée par Polino, le dj dancehall qui épaulait Joey Starr, sur laquelle on retrouvait les plus grands riddims jamaïquains de l’époque comme le playground riddim, produit par Jeremy Harding. En 2000, son album Everlord a connu un franc succès et il a même obtenu une Victoire de la musique en 2001 pour son album The Real Don.
Depuis 2010, il se faisait toutefois plus rare, sortant malgré tout ses nouveaux albums K.O.S.S. 02, Fully Loaded et Fully Loaded 2 sur lequel on retrouvait notamment Vybz Kartel, Mr. Vegas et Demarco, pointures de la musique jamaïquaine. En 2016, il a également signé un feat avec Busta Flex, Koll Shen et Zoxea sur le morceau Soldat.
Au mois de novembre dernier, il avait signé un duo avec un autre pionnier du ragga français, Daddy Morry, ex membre du groupe Raggasonic, toujours sous l’égide de Digital Cut, producteur qui a travaillé avec des artistes réputés du hip hop et du dance hall tels que Sizzla, MOP, Akon, Elephant Man, Tairo, Jah Vinci, Leftside ou Afu-ra. À noter que le clip de Truth Hurts est réalisé par les Vaudais, de Racine Karrée avec des graffs du Lyonnais Impact où l’on semble apercevoir le défunt DJ Duke, légende lyonnaise du hip hop et grand fan de Rah Digga.
