Dans une interview accordée à la fin de l’année 2024 à la Chaine Youtube The Art Of Dialogue, Lord Jamar a levé le voile sur des sujets sensibles et controversés, évoquant l’existence de groupes secrets dans l’industrie musicale. Selon lui, des figures de proue du hip hop comme Diddy seraient liées à des groupes secrets, qui tirent les ficelles en coulisse.
Lord Jamar est un rappeur et acteur américain, connu pour être membre du groupe de hip-hop Brand Nubian et de la Nation of Gods and Earths, une branche dissidente radicale de Nation of Islam. Plusieurs rappeurs comme Rakim et RZA, ferait parti de la Nation des Dieux et des Terres, ont les appelant aussi les 5 Percepteurs. Le nom de l’organisation faisait tout de même référence à un enseignement de la NOI stipulant que seul cinq pour cent de la population connaît et promeut la vérité à propos de la réalité de Dieu, tandis que 85% vivent dans l’illusion, et que 10% maintiennent cette illusion pour asseoir leur domination.
En tant qu’acteur, Lord Jamar s’est d’ailleurs fait remarquer pour son rôle de Supreme Allah dans la série Oz, où il jouait le rôle d’un membre de la Nation of Gods and Earths.
Lord Jamar a suscité la controverse en 2013 avec sa chanson Lift Up Your Skirt, jugée homophobe par la presse spécialisée. Cependant, il a défendu sa position en affirmant qu’il avait assisté au mariage d’un ami gay, ce qui, selon lui, prouve qu’il n’est pas homophobe.
Intérogé par le journaliste The Art Of Dialogue qui lui demandait s’il y avait une mafia gay dans le hip hop, Lord Jamar a répondu : « Oui, je crois qu’il y a des gens derrière la scène qui sont homosexuels, qui poussent des boutons ». Jamar va même jusqu’à affirmer que certaines figures comme Diddy ne sont que des acteurs parmi d’autres, des « chefs » qui ne peuvent pas rivaliser avec ce qu’il appelle « Dieu le Père » ou les véritables dirigeants. Il décrit des tensions internes et des rivalités où la manipulation et la pression sont monnaie courante.
Lors Jamar insiste sur le fait que l’industrie musicale est un terrain de pouvoir et de contrôle, comparable à un réseau mafieux. Il mentionne plusieurs « familles », telles que Death Row, Aris, et La Face Records, comme étant des entités influentes dans le jeu de l’industrie. Selon lui, ces groupes se battent pour garder leur place dans un univers où l’argent et l’influence sont primordiaux.
Le rôle caché de l’Illuminati
L’une des déclarations les plus frappantes de Jamar touche aux Illuminati, qu’il associe à des actions sombres et mystérieuses. À ses yeux, les Illuminati tels qu’ils sont souvent présentés dans les médias, est une façade. Jamar se revendique comme un « vrai Illuminati », soulignant l’importance de la vérité et de la lumière comme armes contre l’oppression et la manipulation.
Il va plus loin en expliquant que des personnes influentes dans l’industrie utilisent des « magies », qu’elles soient financières, sexuelles ou autres, pour contrôler et manipuler ceux qui, comme lui, cherchent à exposer les vérités cachées. Ces magies, selon lui, sont des instruments puissants qui permettent de maintenir l’ordre dans un monde où ceux qui contrôlent les secrets détiennent le pouvoir.
Manipulations et secrets derrière les rideaux
Derrière ces révélations se cache une vision du monde où les dirigeants de l’industrie utilisent tous les moyens possibles pour obtenir ce qu’ils veulent, que ce soit à travers des menaces, de la manipulation ou en utilisant des informations compromettantes. Jamar cite l’exemple de l’ATF (Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives), qu’il considère comme un outil de pression utilisé contre ceux qui osent s’opposer au système.
Il enchaîne en expliquant comment des figures de l’industrie sont menacées de manière subtile mais efficace. Parfois, ce sont des informations sensibles ou des preuves qui sont utilisées pour faire taire les dissidents, leur rappelant que le prix à payer pour la célébrité et le pouvoir peut être lourd.
Lord Jamar ne se contente pas de dénoncer l’existence de ce système occulte. Il en appelle à une prise de conscience collective, soulignant que ceux qui œuvrent dans l’ombre ne méritent pas de contrôler l’avenir.