Un opéra urbain à Toulouse suscite une vive réaction de la part de l’Église. Du 25 au 27 octobre, la ville rose accueillera une nouvelle édition de « Le Gardien du Temple : La Porte des Ténèbres », un spectacle orchestré par la compagnie La Machine. Ce spectacle met en scène des créatures géantes inspirées de la mythologie : Astérion le Minotaure, Ariane la Grande Araignée, et Lilith la Gardienne des Ténèbres. Cependant, cet événement culturel ne fait pas l’unanimité, en particulier auprès de l’archevêque de Toulouse, Monseigneur Guy de Kerimel, qui craint que ces créatures d’apparence démoniaque véhiculent un message « sombre » dans un monde déjà éprouvé.
Dans une déclaration rapportée par Le Parisien, Monseigneur Guy de Kerimel exprime ses préoccupations concernant les thèmes sombres de cet opéra urbain.
Ce qui préoccupe particulièrement l’Église, c’est la présence de la figure de Lilith, personnage biblique souvent associé à un démon féminin, ainsi que du Minotaure, une créature mythologique connue pour se nourrir de chair humaine. Nous avons vu par le passé que l’élite mondialiste semblait se passionner pour le dieu-taureau présent dans plusieurs cultures issus du socle indo-européen, que l’on retrouve sous les traits de Shiva, en Inde, de Cernunnos, en Gaule, de Dionysos, en Grèce et de Mithra en Iran, dieu de la guerre également vénéré dans les légions romaines. Cet intérêt de l’élite mondialiste pour ce dieu « cornu » se manifester par exemple avec la Journée international du Yoga fêté chaque année par les Nations unies depuis 2015 à l’initiative du premier ministre indien, Narendra Modi. Cet intérêt pourrait témoigner de la persistance des Illuminés de Bavière, une société secrète fondée à Ingolstadt en 1776 par Adam Weishaupt, qui vouait un culte à Arès, dieu de la guerre et multipliait les références antiques.
Quant à Ariane, la représentation d’une araignée géante ne rassure pas, alors que peu de personnes ont une affinité pour ces créatures.
Une réponse spirituelle : une messe pour conjurer les ténèbres
Face à cet événement jugé inquiétant, Monseigneur de Kerimel a pris une décision surprenante : il célébrera une messe le 16 octobre à l’église du Sacré-Cœur à Toulouse pour « conjurer les ténèbres ». Cet acte symbolique coïncide avec le 350e anniversaire des apparitions de Jésus à Sainte Marguerite-Marie de 1673 à 1675.
La tension entre l’Église et l’opéra urbain s’est intensifiée cet été, lorsque l’affiche du spectacle a été dévoilée, représentant Lilith, mi-femme à cornes de bouc, mi-scorpion à pattes de crabe. Cette représentation, qui avait déjà fait sensation au Hellfest, a renforcé les craintes au sein de la communauté chrétienne locale.
L’organisateur de l’événement défend le projet
De son côté, François Delarozière, directeur artistique de la compagnie La Machine, tente d’apaiser la polémique. Il insiste sur le fait que l’objectif du spectacle n’est pas de propager un message diabolique, mais de traiter des thèmes universels comme « l’amour, la haine, le bien et le mal » à travers la mythologie grecque. « L’idée n’est pas de stigmatiser une communauté, mais de réunir tout le monde dans la ville pour créer un événement heureux autour d’une fiction », a-t-il déclaré.
Une nouvelle polémique après la cérémonie d’ouverture des JO
Cette polémique passe toutefois mal après la cérémonie d’ouverture des JO, où beaucoup à commencer par Elon Musk, le rappeur, Rhoff, le kickboxeur, Andrew Tate et le champion de MMA, Renato Moicano, ont vu une parodie de la Cène. Le directeur artistique s’en était défendu en confiant s’être inspiré du Festin des dieux, qui est lui même une parodie de la Cène. De plus, Philippe Katerine était apparu peint en bleu, couleur de plusieurs Dieux hindou, dont Shiva qui est à l’origine du Yoga, qui assume également les fonctions de Rudra le terrible, la face sombre de Shiva.