Elon Musk a confirmé lors de l’assemblée générale annuelle des actionnaires de Tesla, qui s’est tenue le 6 novembre 2025, que Tesla allait construire une ligne de production annuelle d’un million d’unités pour son robot humanoïde Optimus dans son usine de Fremont, en Californie. Cette annonce marque une étape décisive pour le groupe américain, qui passe désormais du stade de la recherche et du prototypage à celui de la production industrielle à grande échelle.
La première ligne, baptisée « Line One », sera opérationnelle en 2026 et servira de base au futur développement du projet. À terme, Tesla prévoit d’augmenter la capacité de production à dix millions d’unités par an dans sa Gigafactory du Texas. Elon Musk a qualifié cette montée en puissance de « plus rapide de l’histoire pour un produit complexe fabriqué à grande échelle ».
L’usine de Fremont, déjà dotée d’une ligne pilote, accueillera la première phase de fabrication avant le lancement de la version Optimus V3, attendue pour le premier trimestre 2026. Ce site deviendra ainsi le point de départ de la stratégie robotique de Tesla, avant une extension majeure prévue au Texas.
Pour concevoir Optimus, Tesla s’appuie sur son expertise en intelligence artificielle, acquise avec le développement de la conduite autonome Full Self-Driving. Le robot est conçu pour automatiser des tâches répétitives, aussi bien dans les usines et les entrepôts que dans les foyers. Selon Elon Musk, Optimus pourrait à long terme avoir un impact économique supérieur à celui de la production automobile de Tesla.
Le groupe investit massivement dans l’intégration verticale de sa chaîne d’approvisionnement, afin de maîtriser l’ensemble du processus industriel. Cette approche est rendue nécessaire par le manque de fournisseurs spécialisés dans les composants destinés aux robots humanoïdes.
En lançant cette production de grande ampleur, Tesla affirme son ambition de devenir un acteur central de la robotique mondiale. Le projet Optimus illustre la convergence entre intelligence artificielle, ingénierie mécanique et innovation industrielle. Fremont devient ainsi le point de départ d’une nouvelle ère pour Tesla, celle de la production de robots capables d’interagir, d’apprendre et de participer activement à la transformation du travail humain.
Sources : CNEWS, Electrek, Reuters, Tesla Newsroom (site officiel), TechCrunch
