L’idée de faire payer le stationnement en fonction de la longueur des voitures suscite de vifs débats. Si certains automobilistes jugent cette mesure injuste, d’autres y voient une solution logique pour optimiser l’espace urbain. En Suisse, la ville de Bâle a franchi le pas, devenant l’une des premières à adopter cette tarification innovante.
Depuis le 1ᵉʳ janvier, Bâle facture le stationnement annuel selon la longueur des véhicules. Les tarifs sont désormais les suivants :
- 332 francs suisses (354 euros) pour les voitures mesurant moins de 3,90 m,
- 422 francs suisses (450 euros) pour celles allant jusqu’à 4,90 m,
- 512 francs suisses (547 euros) pour les véhicules de plus de 4,90 m.
Cette nouvelle tarification s’applique aussi bien aux résidents qu’aux professionnels. Selon Simon Kettner, du service Mobilités de Bâle, l’argent récolté servira à libérer de l’espace urbain pour créer des pistes cyclables ou planter des arbres. Une initiative qui reflète une volonté de repenser la gestion de l’espace dans des villes confrontées à la densité croissante. À Bâle, les avis des habitants sont toutefois mitigés.
Un modèle qui inspire ailleurs en Europe
Bâle n’est pas seule dans cette démarche. D’autres villes européennes, comme Coblence en Allemagne, ont adopté des politiques similaires. L’objectif est de répondre à la problématique de l’espace limité dans les centres urbains. En France, des villes comme Paris ou Lyon expérimentent déjà des systèmes de stationnement basés sur les revenus, et la tarification selon la taille des véhicules pourrait être la prochaine étape. La surfacturation des SUV n’a pas été sans susciter de polémiques, elle aussi.
Source : TF1