À Angerville-l’Orcher, un éleveur a découvert son poney grièvement mutilé dans un champ. Malgré l’intervention du vétérinaire, l’animal est mort sous les yeux de sa fillette. Cet acte de cruauté s’inscrit dans une inquiétante série d’agressions similaires dans la région.

Le choc est immense dans la commune d’Angerville-l’Orcher, près du Havre. Ce samedi 12 juillet, Yoann, éleveur, a retrouvé le poney de sa fille dans un état effroyable. L’animal, âgé de 21 ans, présentait de profondes entailles, notamment une au niveau de l’arrière-train et une autre, plus grave, à l’abdomen. Malgré les soins d’urgence prodigués par un vétérinaire, la jument n’a pas survécu. Elle s’est éteinte le soir-même, « devant les yeux de [sa] fille », a raconté Yoann, bouleversé, à CNEWS.

Sur les photos qu’il a transmises, les pattes de l’animal apparaissent maculées de sang, signe d’un acharnement difficilement concevable. « Elle a pris un coup de couteau sur la jambe arrière », précise l’éleveur. La douleur est d’autant plus vive que l’animal faisait partie de la famille depuis des années, témoin d’innombrables moments d’enfance.

Ce drame n’est malheureusement pas isolé. En mai dernier, un autre poney avait été retrouvé mutilé dans les environs. Plus récemment, une jument a été victime d’une attaque oculaire, tandis qu’une autre a été retrouvée entravée avec des cordes. Ce schéma de violence répétée inquiète de plus en plus les propriétaires de chevaux dans la région.

« On a la trouille au ventre », confie l’une d’elles à CNEWS, évoquant des nuits sans sommeil et une peur constante. Le sentiment d’impunité nourrit la colère  : « Je ne comprends pas qu’un être humain normalement constitué puisse être capable de faire ça », ajoute-t-elle. Yoann, de son côté, dénonce le « manque de courage » de ceux qui « s’attaquent à un animal sans défense ».

Une enquête a été ouverte pour tenter d’identifier l’auteur ou les auteurs de ces actes. Pour l’heure, aucune interpellation n’a eu lieu. Les forces de l’ordre, sensibilisées par la récurrence de ces agressions, tentent de rassurer les habitants, mais la tension est palpable.

Source : CNEWS (15 juillet 2025)