Lors de son passage sur BFMTV, l’ancien président et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Nicolas Sarkozy, a exprimé une critique virulente envers la politique identitaire, qu’il attribue notamment à Kamala Harris et à l’influence de la pensée woke. Selon l’ancien président français, le succès de Donald Trump lors de l’élection présidentielle repose sur sa capacité à s’adresser à l’ensemble des Américains en tant que nation, contrairement à Kamala Harris, qui aurait centré ses discours sur des groupes spécifiques.

Sarkozy a déclaré que Trump a remporté l’élection parce qu’il a parlé « de l’Amérique aux Américains », tandis que Kamala Harris s’est adressée aux Afro-Américains, aux homosexuels, aux femmes, et aux Latinos en fonction de leurs appartenances communautaires. Pour Sarkozy, cette approche fragmente la nation et manque de « grandeur d’âme nationale » et de « flamme nationale », valeurs qui, selon lui, devraient animer le discours politique.

Une mise en garde pour la France

L’ancien président a prévenu que la France pourrait connaître des conséquences similaires si le discours politique continuait à se focaliser sur les identités communautaires plutôt que sur l’unité nationale. Il a dénoncé la « pensée woke », qu’il a qualifiée de « non-pensée » qui encourage les divisions en mettant en avant les origines, la couleur de peau ou les orientations sexuelles des individus.

Le rappel d’Obama et la réponse des électeurs noirs

Sarkozy a évoqué les propos de Barack Obama, qui aurait encouragé les électeurs noirs à soutenir Kamala Harris. Selon lui, cette approche a été perçue comme humiliante par une partie des électeurs afro-américains, qui, avant de se considérer comme membres d’une communauté, se voient d’abord comme citoyens américains. Pour Sarkozy, cela démontre les limites de la politique identitaire.