Dans une vidéo publiée le 3 février, Alexis Poulin, journaliste au Monde Moderne, évoque la situation actuelle en France, appelant à une rébellion face aux menaces de guerre imminentes.
La vidéo commence par dépeindre la mobilisation populaire comme un baroud d’honneur, une tentative de résistance avant de succomber aux inévitables violences policières. Le journaliste constate que les « Agriculteurs, soignants, professeurs, pompiers, salariés, étouffés par la broyeuse sociale, gilets jaunes, anonymes, étudiants, inconnus et perdants » se sont mobilisés, « puis ils sont repartis ».
Un sentiment de résignation, d’humiliation, et de tristesse imprègne ceux qui ont marché pour leurs droits, suscitant des interrogations sur le rôle de la population face à des élites triomphantes.
Le journaliste déplore l’absence de joie dans le pays, remplacée par des émissions superficielles célébrant une bourgeoisie déconnectée de la réalité. Les gagnants de la lutte des classes se réjouissent de leur victoire, alimentant un cycle de pouvoir et d’argent, tandis que le peuple reste perdant, soumis aux règles dictées par ces vainqueurs.
Cependant, Alex Poulin met en garde contre le plat de résistance à venir : « la guerre ». Il critique les élites pour leur ignorance des tragédies et leur appel à davantage de morts sur des champs de bataille lointains. Le journaliste appelle à la résistance, face à : « Gabriel Attal, Emmanuel Macron, Rishi Sunak, Justin Trudeau, de petits autocrates contrariés qui maltraitent l’État de droit pour avancer à pas mesurer vers l’horreur anti-humaniste suprême ».
Plus qu’une simple contestation, l’auteur appelle à une rébellion joyeuse, une désobéissance totale, refusant l’ordre injuste, la coercition violente et le mensonge. Il encourage à sortir de cette parodie, à cesser de jouer à armes égales, et à dévoiler la réalité derrière la mise en scène.
Le futur doit être accueilli à bras ouverts, loin de la guerre mécanique, des autorités dénuées de sens, et des fausses morales, selon Poulin. La vidéo appelle à la désobéissance, à l’humour, à la moquerie constante, et à planter les graines de l’anarchie heureuse.