Invitée sur BFMTV, Sandrine Rousseau a réagi aux incidents survenus à la Philharmonie de Paris, où le concert de l’Orchestre philharmonique d’Israël a été interrompu par des activistes pro-palestiniens. La députée écologiste a livré une réflexion plus large sur la place de l’art en temps de crise, appelant à « préserver l’art des passions les plus tristes des humains ».

La scène s’est déroulée en marge d’une polémique qui a agité la semaine politique et culturelle française. Alors que l’Orchestre philharmonique d’Israël se produisait à la Philharmonie de Paris, plusieurs activistes pro-palestiniens ont perturbé le concert à l’aide de fumigènes, scandant des slogans en soutien à Gaza. Quatre personnes ont été placées en garde à vue. Si la quasi-totalité de la classe politique a condamné ces agissements, Si La France insoumise est restée silencieuse et a soutenu les interpellés, la majorité des politiques a condamné cet intervention.

Interrogée sur le sujet, la députée écologiste Sandrine Rousseau a tenté de s’élever au dessus de la melée pour livrer une réflexion plus philosophique. « L’art est à peu près la seule chose qui reste quand les humains n’ont plus de valeur et se livrent aux pires exactions », a-t-elle déclaré sur le plateau de BFMTV. « Dans toutes les guerres, dans tous les conflits, il y a toujours eu l’art. Il a toujours été un espace de respiration, d’espoir et de construction. »

Pour la députée EELV, l’art constitue un refuge moral et symbolique, une forme d’élévation face à la violence du monde. « Même dans les camps de concentration, il y avait de l’art », a-t-elle rappelé, insistant sur la nécessité de « rester sur l’idée que l’art est au-dessus de tous les conflits ». Elle a reconnu le caractère « utopiste et idéaliste » de sa position, tout en affirmant vouloir « préserver l’art des plus basses attitudes et des passions les plus tristes des humains ».