Après Le Monde qui avait envoyé la grand reporter Vanessa Schneider enquêter à Saint-Etienne, c’est Libération qui publie un article complet sur « le maire infréquentable de Saint-Etienne ».
La journaliste commence par narrer le conseil municipal du 29 janvier avec un Gaël Perdriau, impassible malgré ses trois mises en examen et sa prochaine comparution en correctionnelle. L’homme est de plus en plus isolé comme beaucoup de gens ont pu le constater lors de la manifestation du 17 décembre pour Casino.
Lors des derniers mois, seule la ministre Prisca Thévenot est venue à Saint-Etienne à l’invitation du député Quentin Bataillon… Certains adjoints ne se déplacent plus. Ce fut encore le cas hier en mairie pour une manifestation franco-arménienne.
Au niveau administratif, Perdriau a déjà vu défiler sept DGS, directeurs généraux de service. Lui-même entre à l’hôtel de ville par l’entrée du garage. À la métropole, Hervé Reynaud « a sauvé les meubles » pour l’instant. La grogne monte chez les maires et pourrait s’exprimer le 8 février lors du conseil métropolitain.
En attendant, le maire de Saint-Etienne a transmis au Progrès un droit de réponse où il écrit : « Ce chantage est un mensonge ». L’ensemble du texte est confus et on ignore à qui s’adresse cette mise au point.
Par Pat. Françon.