Dans un message publié ce mardi 9 décembre, Raphaël Glucksmann, gendre du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Ghassan Salamé renvoi aux propos du stratège russe Sergueï Karaganov, prononcée dans une interview accordée au Grand continent publié le même jour. Le fondateur de Place publique estime que les signaux annonciateurs de la guerre étaient visibles bien avant 2022 et pointe ce qu’il estime être l’erreur majeure des dirigeants européens : ne pas avoir pris au sérieux les discours tenus à Moscou.
L’ancien président de la commission spéciale sur l’ingérence étrangère dans l’ensemble des processus démocratiques de l’Union européenne, y compris la désinformation n’a pas cherché l’euphémisme. En relayant un extrait d’une intervention du politologue russe Sergueï Karaganov, figure influente au sein des cercles stratégiques proches du Kremlin, il souligne la clarté glaçante d’un discours qui, selon lui, aurait dû alerter l’Europe bien avant l’invasion de l’Ukraine. Karaganov affirmait que « la guerre a déjà commencé », que l’adversaire n’est pas l’Ukraine mais l’Europe elle-même, et que le conflit ne se conclura qu’avec la « défaite » européenne.
Pour Glucksmann, « la principale faute des dirigeants européens avant 2022 fut justement de ne pas lire, écouter, croire ce qui s’écrivait et se disait à Moscou sur la guerre à venir ». Fort de ce postulat, l’eurodéputé enjoint le quidam a lire ces mots et les partager, l’enjoignant à ne pas penser « qu’il s’agit d’un bluff », allant jusqu’à comparer les russes à des « fascistes », qui sont en guerre contre l’Ukraine et contre l’Europe. « Et nous devons nous préparer à ce qui vient », prophétise-t-il.
Sources :
Compte Facebook de Raphael Glucksmann
Le Grand Continent – Intervention de Sergueï Karaganov (date de publication consultable sur la revue) – lien