Alors que l’Union européenne vient d’infliger une amende de 120 millions d’euros à X pour non-conformité au DSA et qu’Elon Musk a déclaré en réponse qu’il fallait abolir l’UE, une déclaration du patrtoin de X refait surface sur son réseaux sociaux. Il y décrit son rachat de Twitter comme une mission « civilisationnelle » contre la censure. Un extrait qui ne date pas d’hier, mais qui est ressuscité par ses soutiens au moment précis où le conflit entre Bruxelles et la plateforme atteint son paroxysme.
Le climat, déjà tendu entre Elon Musk et l’Union européenne, vient de franchir un nouveau seuil avec l’amende de 120 millions d’euros infligée à X pour non-respect du Digital Services Act (DSA).
Dans ce contexte un extrait vidéo de l’entrepreneur a été massivement relayé sur X. Publié par le compte pro-Musk @cb_doge, le clip de 76 secondes dévoile un discours où le milliardaire revient sur les raisons profondes de son rachat de Twitter en 2022. Un rachat qu’il décrit non comme une opportunité économique, mais comme une réponse à une « menace civilisationnelle ».
« Je n’ai pas acheté Twitter parce que je pensais que c’était un bon moyen de gagner de l’argent », affirme Musk dans cette séquence, probablement issue d’un entretien enregistré lors d’un podcast de Joe Rogan durant la présidentielle américaine au cours dulequel il s’était livré sur ce rachat, ajoutant : « Je savais que j’allais m’exposer à une avalanche de critiques ».
Musk évoque « l’impression d’un danger civilisationnel ». « À moins qu’une des grandes plateformes en ligne ne prenne ses distances, comme elles agissaient toutes de concert avec les médias traditionnels, il était devenu quasiment impossible d’accéder à la vérité. Tout était censuré. Le pouvoir de l’appareil de censure était incroyable. »
Ce discours prend une tout autre ampleur en plein bras de fer politique entre X et Bruxelles. L’Union européenne reproche à la plateforme des pratiques jugées contraires au DSA : design trompeur du blue checkmark, manque de transparence publicitaire, refus d’accès aux données pour les chercheurs.
Pendant ce temps l’ONG Civilization Works et d’autres défenseurs de la liberté d’expression comme Mike Benz CEO de la Fondation For Freedom Online accusent l’UE d’avoir mis en place un système de censure dans le cadre du DSA porté durant la PFUE par Thierry Breton, ancien PDG d’Atos, géant numérique français membre du Forum économique mondial et Cédric O, ancien secrétaire d’Etat au numérique et frère de la contributrice du FEM, Delphine O.
Après l’amende de l’UE, X a connu un boom de téléchargement et le réseaux social vient de devenir l’application d’actualités numéro 1 en France, malgré les campagnes de dénigrements menées par les médias mainstream.