Initialement prévu pour concerner 29 postes, le plan de départs volontaires mis en place au sein du journal Le Parisien, propriété de Bernard Arnault, attire bien plus de candidatures qu’anticipé. Pas moins de 46 journalistes ont manifesté leur souhait de quitter le quotidien, dans le cadre de l’accord GEPP signé fin avril avec plusieurs syndicats.
Cette vague de candidatures illustre un malaise plus profond : beaucoup de salariés ne se retrouvent pas dans la nouvelle organisation pensée par la direction. Dès l’ouverture des dépôts le 12 mai, les dossiers ont afflué en masse. Un nouveau calendrier a dû être mis en place, clôturant les candidatures le 20 mai au soir, soit deux semaines avant la date initialement fixée.
Si 17 remplacements sont programmés, aucune mobilité forcée ne sera imposée. Cependant, la réduction d’effectifs continue d’inquiéter, notamment sur la charge de travail à venir, en dépit des promesses de réorganisation.
En parallèle, une autre forme de défiance s’exprime : la Société des journalistes (SDJ) a critiqué l’absence de traitement, dans l’édition papier, des dernières évolutions du conflit à Gaza, en décalage avec le suivi proposé sur le site Web du journal.
Source : Le Monde.