Ce mercredi 23 octobre, The Guardian a publié de nouvelles accusations à l’encontre de l’ancien président et candidat à la présidentielle américaine, Donald Trump. Stacey Williams, mannequin âgée de 56 ans, accuse le milliardaire de l’avoir agressée sexuellement au début des années 1990. Les faits présumés se seraient déroulés à la Trump Tower, à New York, en 1993, selon son témoignage. La victime présumée affirme avoir rencontré Trump par l’intermédiaire de Jeffrey Epstein.
Stacey Williams explique que l’agression aurait eu lieu après avoir été invitée chez Donald Trump par Jeffrey Epstein, qu’elle fréquentait à l’époque. Elle décrit une scène troublante au cours de laquelle le milliardaire l’aurait attirée vers lui avant de poser ses mains « partout sur mes seins, ainsi que sur ma taille et mes fesses ». Figée par le choc, la mannequin se serait sentie « humiliée », voyant Trump sourire au financier Epstein, qu’il connaissait de longue date.
Dans The Guardian, Williams évoque un « jeu tordu » entre les deux hommes, une complicité implicite qu’elle n’aurait comprise que plus tard. Jeffrey Epstein a été lui-même au centre de multiples accusations d’agressions sexuelles et de viols sur des jeunes filles. Il a mis fin à ses jours en août 2019 dans sa cellule de prison à New York, éteignant ainsi l’action publique à son encontre, même si certains émettent des doutes sur la thèse du suicide.
Révélations en soutien à Kamala Harris
D’après The Guardian, Stacey Williams a partagé son histoire lors d’une conversation en ligne organisée par un groupe de soutien baptisé « Survivors for Kamala ». Cette coalition de victimes d’agressions sexuelles affiche un soutien sans équivoque à Kamala Harris, la candidate démocrate à l’élection présidentielle de 2024. Le groupe vise à donner une voix aux personnes survivantes, tout en apportant leur soutien à l’ancienne vice-présidente face à Donald Trump, l’actuel candidat républicain.
Déni catégorique de l’équipe de campagne de Trump
L’équipe de campagne de Donald Trump, par l’intermédiaire de son attachée presse, Karoline Leavitt, a rapidement réagi à ces nouvelles accusations. Dans une déclaration officielle, elle a qualifié ces allégations de « fausses sans équivoque » et a insinué une manœuvre politique orchestrée par les partisans de Kamala Harris. « Ces accusations, formulées par une ancienne militante de Barack Obama et annoncées lors d’une conférence de presse de la campagne de Mme Harris deux semaines avant l’élection, sont sans équivoque fausses. Il est évident que cette fausse histoire a été inventée par la campagne de Mme Harris », a-t-elle affirmé.