You are currently viewing Nomination de François Bayrou Premier ministre : « Il n’y aura pas de censure a priori », selon Jordan Bardella
Jordan Bardella. Photo : @Union européenne.

Nomination de François Bayrou Premier ministre : « Il n’y aura pas de censure a priori », selon Jordan Bardella

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:POLITIQUE
  • Commentaires de la publication :0 commentaire

La nomination de François Bayrou au poste de Premier ministre par Emmanuel Macron fait réagir tous les acteurs politiques. Du côté du Rassemblement national, son président, Jordan Bardella, s’est exprimé sans attendre, soulignant qu’« il n’y aura pas de censure a priori ». Cette déclaration, qui s’inscrit dans un contexte politique inédit, témoigne d’une position de réserve critique face à cette nouvelle configuration de l’exécutif.

Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a rapidement réagi à la nomination de François Bayrou,à la tête du gouvernement. Il affirme que le nouveau Premier ministre détient « entre ses mains la stabilité de nos institutions » et, par conséquent, devra se montrer à l’écoute des aspirations des Français.

Le dirigeant du parti d’extrême droite précise cependant que l’absence de censure ne signifie pas un blanc-seing. Selon lui, une telle opposition frontale aurait été réservée à un chef du gouvernement « issu de la gauche ou de l’extrême gauche ». Dans le cas de François Bayrou, Jordan Bardella semble plutôt vouloir lui laisser une marge de manœuvre, à condition que le nouveau locataire de Matignon « entende le message des urnes » et demeure « attentif aux attentes populaires ».

Des lignes rouges inchangées pour le Rassemblement national

Malgré cette apparente ouverture, Jordan Bardella insiste : « Nos lignes rouges demeurent et n’ont pas varié. » Le président du Rassemblement national dépeint Emmanuel Macron comme un « président bunkérisé », éloigné des réalités du pays. Dans ce contexte, il met en garde le nouveau Premier ministre : « Ce nouveau Premier ministre doit prendre en considération la nouvelle donne politique et doit entendre qu’il n’a pas de légitimité démocratique ni de majorité à l’Assemblée. »

Laisser un commentaire