Lors d’une visite à un internat expérimental à Nice qui s’est déroulée lundi, le Premier ministre Gabriel Attal a été confronté à la franchise désarmante des enfants. Ces derniers, participants à un programme pendant les vacances scolaires destiné aux élèves en difficulté, n’ont pas hésité à exprimer leur vision directe et sans filtre d’Emmanuel Macron et de la majorité présidentielle.
Un jeune garçon, lors d’un échange spontané avec le Premier ministre, a posé des questions simples mais profondes qui révèlent beaucoup sur les perceptions populaires. « Vous êtes riche ? », a-t-il lancé au Premier ministre et Young Global Leader du Forum économique mondial, Gabriel Attal, avant d’ajouter, que le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, est « méchant ».
Gabriel Attal, visiblement pris au dépourvu, a tenté de rediriger la conversation vers des valeurs positives, comme l’importance « de faire ce qu’on aime dans la vie ».
Cependant, l’impact des mots de l’enfant en disent long sur la perception des classes populaires du gouvernement d’Emanuel Macron.
Lors de la visite, d’autres jeunes ont également partagé leur mécontentement d’être forcés de participer à l’internat, mettant en lumière leurs propres vérités et le sentiment d’impuissance face aux décisions prises par les adultes dans leur vie. « Ma mère m’a forcé », a confié l’un d’eux, « C’est pas bien ici », a jouté un autre.
Ces échanges entre Gabriel Attal et les jeunes à Nice ne sont pas seulement des anecdotes ; ils sont le reflet de la manière dont la vérité émerge souvent de manière inattendue de la bouche des enfants. Ils montrent aussi l’importance d’écouter ce que les jeunes ont à dire, car leurs opinions et perceptions sont des indicateurs précieux de l’état de notre société et de la manière dont elle est gouvernée.