Ce mercredi, Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, a accordé une interview exclusive à Laurence Ferrari sur Europe 1 et CNews. Au cœur des combats intenses au Proche-Orient, notamment dans la bande de Gaza et au Liban, Netanyahu a assuré que cette guerre n’était pas seulement celle d’Israël, mais également celle de la France et des autres nations. Pour lui, les opérations menées par l’État israélien sont avant tout un affrontement « contre le barbarisme ».
Interrogé par Laurence Ferrari, le dirigeant israélien a insisté sur le fait qu’Israël était « au début de la fin » de sa guerre contre le Hamas, avec la mort de Yahya Sinouar. Sur l’attaque de sa rédidence par un drone il a souligné que «C’est une attaque abominable, nous allons réagir».
« Une guerre pour vous aussi » : Israël et la France unies contre la barbarie
S’adressant directement aux Français, Benjamin Netanyahu a insisté sur le caractère global de ce conflit, déclarant : « Nous ne combattons pas seulement pour nous, nous le faisons pour vous aussi. C’est une guerre de civilisation contre le barbarisme. » Selon lui, les attaques menées contre Israël transcendent le simple cadre du terrorisme et rappellent des temps de brutalité extrême, comparant la violence à une régression au Moyen Âge.
Des attaques « sauvages » et des rappels douloureux
Le Premier ministre israélien n’a pas manqué de faire un parallèle avec des événements tragiques en France, évoquant les attentats du Bataclan, ainsi que les assassinats des professeurs Samuel Paty et Dominique Bernard. Il a mis en garde contre les dangers posés par ces « terroristes » qui, selon lui, « tueraient tout le monde s’ils le pouvaient ». « Ils assassinent des chrétiens, des juifs, des arabes, tout le monde », a martelé Netanyahu, soulignant la nécessité d’unir les forces pour lutter contre ce qu’il considère comme un ennemi commun.
Une France appelée à soutenir Israël
Benjamin Netanyahu a réitéré son appel à la solidarité internationale, et plus particulièrement à la France, déclarant : « Nous sommes en tête de cette guerre et la France doit soutenir Israël. » Il s’est par ailleurs dit « extrêmement déçu par le président français Emmanuel Macron ».
Affirmant être proche de la victoire, le Premier ministre israélien a conclu en ces termes : « Nous n’accepterons pas d’autres résultats que la victoire. Notre guerre, c’est votre guerre. »