L’homme d’affaires américain, Hubert Zieseniss, mort le 4 juin dernier à Paris, connaissait des soucis personnels et se serait donné la mort, alors que son épouse Aude Thuin a survécu à cette double tentative de suicide présumée. Cependant, le mystère autour de Hubert Zieseniss, de son réseau, de son passé et des dernières informations, peuvent laisser penser qu’il aurait été assassiné. L’absence de sa femme proche du Forum économique mondial aux obsèques qui se sont déroulées jeudi dernier, vient encore épaissir un peu plus le brouillard qui règne autour de cette affaire.
Quelques semaines après la mort d’Hubert Zieseniss, retrouvé mort aux côtés de sa femme Aude de Thuin qui aurait raté quant à elle sa tentative de suicide, les funérailles de l’homme d’affaires de 83 ans ont eu lieu à Choisel dans les Yvelines où réside Patricia Zieseniss, sa sœur.
Récemment, le couple Zieseniss-Thuin a traversé de nombreuses difficultés financières. Le choix de l’endroit pour les obsèques de l’homme d’affaires visait probablement à s’éloigner du scandale qui agite, depuis son décès, de nombreuses interrogations. Aude de Thuin qui souffrirait encore de ses blessures sur le plan physique comme mental, n’était pas présente aux funérailles de son mari défunt, selon Le Figaro. La famille du défunt ne souhaitait pas sa présence aux obsèques, selon Casimir noir, fin limier de X.
Problèmes d’argent
L’hypothèse du suicide serait notamment motivée par le fait que le couple devait faire face à des déboires financiers. Hubert Zieseniss aurait eu à assumer les échecs des entreprises d’Aude de Thuin. Hubert Zieseniss avait aussi été licencié du groupe l’Expansion de Jean-Louis Servan-Schreiber, en 1991, comme l’atteste cette brève de l’OBS retrouvée par Casimir Noir.
Magnat des médias, Jean-Louis Servan-Schreiber, qui est à l’origine du groupe l’Expansion, a lancé et présidé le comité de soutien de Human Rights Watch, l’ONG
Magnat des médias, Jean-Louis Servan-Schreiber, qui est à l’origine du groupe l’Expansion, a lancé et présidé le comité de soutien de Human Rights Watch, l’ONG affilié au Forum Économique Mondial. Il est décédé en 2020, à cause du Covid-19.
Le train de vie et la prospérité économique du couple Zieseniss-Thuin a donc décliné, et fait office d’hypothèse pour expliquer ce qui serait une tentative de double suicide. Malgré une baisse générale des activités financières du couple, leurs bonnes relations et leur réseau bien tissé auraient pu leur venir en soutien. À noter qu’Hubert Zieseniss aurait vendu ses villas en Corse et en Normandie, et se serait sédentarisé à Paris, dans l’appartement situé sur le boulevard Haussmann, où il y est décédé le 4 juin dernier.
Pourtant l’ex femme de Hubert Zieseniss, Pamela Hutington Darling, passée par l’université de Californie Berkeley avec laquelle il a eu trois enfants aurait continué à mener la grande vide comme en témoigne le tweet ci-dessous. Elle aurait notamment été reçue à Tanger par Madison Cox, le jardinier de Jeffrey Epstein.
Un meurtre ?
Le média Nouveau Détective affirme, dans sa “minute judiciaire”, qu’Aude de Thuin aurait elle-même appelé les secours en expliquant avoir “tué son mari avec un couteau”. Bien que l’état global de santé de la femme d’affaires ne soit pas au plus haut, elle devrait être auditionnée par les forces de polices dans les semaines à venir. Retrouvée sur les lieux de mort de son mari, elle apparaît naturellement comme une suspecte. Libre à chacun de se faire une opinion, en attendant davantage d’informations et un éventuel procès.
Aude de Thuin, une personnalité proche du Forum économique mondial
Aude de Thuin est à l’origine du Women’s Forum for the Economy and Society, qui a pour objectif de regrouper des femmes leaders d’opinion pour débattre des moyens de renforcer la contribution des femmes à l’économie et de la société mondiale. L’idée lui serait venu après une participation à la réunion annuelle du Forum économique mondial où elle aurait constaté une sous représentation des femmes et le « Women’s forum » est d’ailleurs considéré comme le « Davos féminin ». Elle a lancé son entreprise Wefcos en 2003 et le premier salon a eu lieu à Deauville en 2005. Dans son entreprise, elle a été soutenue par
Aude de Thuin est à l’origine du Women’s Forum for the Economy and Society, qui a pour objectif de regrouper des femmes leaders d’opinion pour débattre des moyens de renforcer la contribution des femmes à l’économie et de la société mondiale. L’idée lui serait venu après une participation à la réunion annuelle du Forum économique mondial où elle aurait constaté une sous représentation des femmes et le « Women’s forum » est d’ailleurs considéré comme le « Davos féminin ». Elle a lancé son entreprise Wefcos en 2003 et le premier salon a eu lieu à Deauville en 2005. Dans son entreprise, elle a été soutenue par un groupe de femme influente, dont les contributrices de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Anne Lauvergeon et Laurence Parisot. Le salon a été classé en 2007 par le Financial Times, comme l’un des cinq premiers forums influents dans le monde. Il a été racheté en 2011 par Publicis, le groupe publicitaire affilié au Forum économique mondial et peut compter sur un comité stratégique composé de sept multinationales, dont Axa, Bayer, Microsoft et BNP Paribas qui sont membres du WEF. Le président et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, était venu s’exprimer à ce salon devenu un incontournable, pendant sa campagne présidentielle de 2017. On est loin d’un échec entrepreunarial.
Aude de Thuin a par la suite lancé « Women in Africa », un forum visant a favoriser l’entreprenariat des femmes africaines qui produit notamment l’émission « Femmes d’entreprise : une révolution africaine » diffusée pour la première fois localement le 29 novembre 2020 sur TV5 Monde.
Le frère de Hubert, Zieseniss, Jérôme-François Zieseniss, mort, lui aussi, cette année, a confondé et présidé le Comité de sauvegarde de Venise, une association qui a pour objet de « contribuer à la restauration d’édifices situés sur le territoire de la Commune de Venise auxquels leur ancienneté et la qualité de leur architecture ou de leur décoration intérieure confère un caractère notoirement artistique ». Celui-ci compte une longue liste de mécènes dans laquelle on retrouve notamment le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, dont Albert II de Monaco ou Nina Stevens, qui figure également dans le livre noir d’Epstein. On retrouve également Jean-François Lemaire, un médecin réputé qui est cité dans l’enquête de Libération “les hommes de la rue du Bac”, qui étaient des notables pédocriminels dans les années 1980 à Paris. La famille Zieseniss était aussi l’une des plus ferventes donatrices du Comité de sauvegarde de Venise. À sa mort, Jérôme-François Zieseniss aurait légué sa fortune au Duc Decazes, propriétaire du Palais Polignac de Venise. L’un des ancêtres du Duc actuel serait Élie Decazes, Grand Commandeur du Rite écossais ancien et accepté.
Merci à Casimir Noir, fin limier de X, qui a apporté à sa pierre à l’édifice en sortant plusieurs infos.
