En marge de la manifestation intersyndicale organisée pour peser sur les choix budgétaires du gouvernement, Jean-Luc Mélenchon n’a pas mâché ses mots à l’égard du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.
Le leader de La France insoumise (LFI) a qualifié le responsable politique de « provocation ambulante » et d’« homme odieux ». Devant la presse, entouré des députés marseillais Manuel Bompard et Sébastien Delogu, Mélenchon a affirmé :
« Toute action violente ne sert qu’une seule et unique personne, monsieur Retailleau, qui a besoin de la violence, qui a besoin des poubelles qui brûlent, qui a besoin de tout ça pour affirmer son rôle de sauveur. En réalité, cet homme est une provocation ambulante. »
Selon lui, Bruno Retailleau incarne une vision « rassie, rabougrie, haineuse et méfiante contre tout et tout le monde», donnant en permanence « le sentiment de détester la vie ».
Un appel direct à Emmanuel Macron
Jean-Luc Mélenchon a également interpellé directement le chef de l’État :
« Le président de la République ferait bien de le ramener à la raison. »
Mais l’attaque ne s’est pas arrêtée là. Le leader de LFI a pointé Emmanuel Macron comme responsable du chaos actuel :
« Le président, c’est lui le chaos, et tout ce qu’il y a eu en ce moment est le résultat de son action à lui, pas la mienne », a-t-il lancé, renouvelant son appel au « départ du président de la République ».
Cette sortie intervient alors que plusieurs organisations syndicales ont appelé à une grève nationale le 18 septembre 2025, marquant une rentrée sociale particulièrement tendue. À Marseille, Jean-Luc Mélenchon a tenu à afficher son soutien aux mobilisations, tout en plaçant le débat sur le terrain politique : critique du gouvernement, rejet de Bruno Retailleau et dénonciation de la ligne budgétaire de l’exécutif.