Un suspect a été interpellé à Toulon, mardi 12 novembre, pour l’homicide d’un sans domicile fixe (SDF) à Lyon, tué à coups de parpaing dans la nuit du 11 novembre. L’homme, soupçonné d’autres agressions similaires en France et aux Pays-Bas, fait actuellement l’objet d’une enquête pour assassinats et tentatives d’homicides.

Le drame s’est déroulé dans le 2e arrondissement de Lyon, près de la place Carnot, où un SDF de nationalité moldave a été retrouvé mort, un parpaing ensanglanté près de lui. Des images de vidéosurveillance ont montré un individu frappant la victime à la tête avec cet objet, conduisant le parquet de Lyon à ouvrir une enquête pour assassinat.

L’arrestation d’un suspect avec des antécédents de violence

L’homme recherché pour l’homicide de Lyon a été arrêté à Toulon après une agression contre une femme de 26 ans dans un train entre Marseille et Nice. Sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), cet individu de nationalité camerounaise est également accusé de violences similaires à Évry, Strasbourg, Dijon et Rotterdam.

Un mode opératoire similaire dans d’autres affaires

Les autorités soupçonnent le suspect d’autres attaques avec un parpaing, dont une tentative d’homicide volontaire à Évry en octobre dernier, où un SDF avait été grièvement blessé au visage. Des accusations de violences volontaires remontant à juillet, impliquant une femme de 42 ans à Dijon, sont également en cours, et un mandat d’arrêt a été émis pour une agression à Rotterdam.

Une menace pour les sans-abri en Europe

Ces attaques violentes, dont certaines ont laissé des victimes dans le coma ou avec de graves séquelles, mettent en lumière une série d’agressions visant les plus vulnérables. Les autorités continuent d’examiner les preuves pour faire la lumière sur le nombre total de victimes et les circonstances entourant ces actes.