Deuxième déjeuner à la Brasserie Georges pour le mouvement UDS, en présence de responsables savoyards et nationaux
Un mois après son déjeuner fondateur du 27 septembre, l’Union des Droites de Savoie (UDS) s’est à nouveau réunie ce vendredi à la Brasserie Georges, haut lieu de la vie politique lyonnaise. Objectif affiché : poursuivre le rassemblement des sensibilités de droite autour d’un projet commun.
Étaient présents, comme lors du premier rendez-vous, Guillaume Bres, président de l’UDS, et Véronique Faure, vice-présidente, aux côtés de Vincent Mihelic, conseiller départemental Reconquête de Savoie, mais aussi de James Rolland, secrétaire général du CNIP (Centre national des indépendants et paysans ), et de Jean-Michel Mariage et Alain Guillon de l’association Détracipa, qui défend les traditions françaises.
Guillaume Bres : “L’UDS, c’est le parti du peuple français, des agriculteurs et des oubliés”
Le président de l’Union des Droites de Savoie a ouvert la rencontre en appelant à “rassembler tous les responsables de la droite, aussi bien de chez Identité et Liberté que de Reconquête”. Le mouvement, encore en phase de structuration, annonce l’ouverture prochaine des adhésions à 30 euros et la mise en ligne d’un site officiel.
“L’UDS sera là pour soutenir les handicapés, les agriculteurs et tous les Français qu’on met de côté. C’est le parti du peuple français”, a déclaré Guillaume Bres, avant d’appeler les sympathisants à “venir nombreux rejoindre cette grande union que tout le monde attend”.
Véronique Faure : “Il faut que la France des terroirs se rassemble”
La vice-présidente de l’UDS, Véronique Faure, a insisté sur la nécessité d’un ancrage territorial fort et sur le rôle moteur de la Savoie dans la recomposition de la droite.
“Il faut que la France des terroirs se rassemble, que l’union des droites se fasse en Savoie mais aussi ailleurs, notamment à Lyon.”
Elle s’est également félicitée de “l’union des droites à l’Assemblée nationale” observée la veille lors du vote sur la suspension des accords de 1968 avec l’Algérie. Pour elle, “c’est la preuve que la droite gagne quand elle se met d’accord”.
L’élue estime que l’union doit dépasser les clivages : “Deux partis seuls ne suffiront pas. Il faut aller plus loin avec Reconquête, Marion Maréchal, Ciotti et toutes les droites réunies.”
Vincent Mihelic : “Un outil pour travailler ensemble, en Savoie et ailleurs”
Le conseiller départemental Reconquête de Savoie, Vincent Mihelic, salue la dynamique locale : “Si ce mouvement arrive à se mettre en place en Savoie, ce sera un bon outil pour nous permettre de travailler ensemble avec les autres partis de droite, au niveau local, sur les élections et en dehors.”
Présent pour la deuxième fois à Lyon, il note que “les points de divergence sont assez rares” entre les formations représentées. L’objectif, dit-il, est désormais “de pouvoir travailler ensemble malgré nos singularités”.
James Rolland (CNIP) : “L’union des droites fait partie de notre ADN depuis 1949”
Le secrétaire général du CNIP, James Rolland, rappelle l’ancienneté de cette démarche : “L’union des droites fait partie de notre ADN depuis 1949. Le CNIP est né pour rassembler les Républicains indépendants et le parti des paysans afin de faire obstacle à la montée du communisme.”
Il rejette l’étiquette d’extrême droite :
“L’extrême droite en France n’existe pas telle qu’on l’imagine. Il y a des partis populistes, républicains, et le danger aujourd’hui, ce n’est pas l’extrême droite mais l’extrême gauche.”
Le CNIP, ancien parti de gouvernement, revendique désormais une influence locale par ses élus municipaux et sa capacité “à peser dans les alliances et dans les débats d’idées”.
Alain Guillon : “Tous les gens de droite sont mes amis, même si on n’est pas dans la même famille”
Membre du CNIP et président de l’association Détracipa, Alain Guillon a profité de ce déjeuner pour présenter son application « Suivez le coq » qui permet de connaître le mode d’abattage de la viande consommée.
“Les gens ne savent pas ce qu’ils mangent, ni comment la viande est abattue. C’est pour ça que cette application est utile.”
Sur le plan politique, il se veut fédérateur :
“Je n’ai pas d’ennemis à droite. Tous les gens de droite sont mes amis, même si on n’est pas dans la même famille.”
Un second rendez-vous sous le signe de la consolidation
Ce deuxième déjeuner de l’UDS marque une étape importante dans la structuration de ce mouvement. Guillaume Bres a confirmé que l’Union des Droites de Savoie s’apprêtait à se formaliser en parti politique dans les jours à venir. La prochaine étape annoncée : un site internet, une campagne d’adhésions et de nouveaux événements à Chambéry et à Lyon avant la fin de l’année.