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Photo : Compte X de Bruno Bernard.

Lyon : Le domicile de Bruno Bernard tagué, des militants d’ultragauche revendiquent l’action

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Le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, a annoncé avoir été victime d’une intrusion et d’un acte de vandalisme à son domicile. Des militants d’ultragauche ont revendiqué l’opération, dénonçant sa politique d’expulsion des squats.

Vendredi 25 avril, Bruno Bernard, président écologiste de la Métropole de Lyon, a révélé sur le réseau social X qu’un groupuscule s’était introduit dans sa copropriété pour y inscrire des messages d’intimidation. L’élu a immédiatement déposé plainte après la découverte d’un tag menaçant sur son domicile.

Sur le site militant Rebellyon, des activistes d’ultragauche ont revendiqué l’acte. Selon eux, il s’agit d’un « retour de bâton » contre la « politique d’expulsion » menée par la Métropole, accusée de vider des bâtiments squattés.

Des menaces explicites et une revendication publique

Le tag retrouvé sur les lieux portait un message sans ambiguïté : « Bruno Bernard, fin des expulsions sinon on va squatter chez toi! »

Dans un texte publié sur Rebellyon, les militants dénoncent la gestion des bâtiments vacants par la Métropole, évoquant les expulsions de lieux de vie précaires : « Ce n’est pas aux gens qui galèrent entre les squats et la rue d’avoir peur, mais à ceux qui les expulsent. »

Les activistes menacent également de dévoiler l’adresse exacte et le digicode personnel de Bruno Bernard « la prochaine fois que la Métropole osera mettre quelqu’un à la rue », élargissant leur menace en cas d’expulsion opérée par le bailleur public Grand Lyon Habitat.

Une condamnation unanime dans la sphère politique locale

Bruno Bernard a fermement condamné ces méthodes, les qualifiant d’« indignes » et « profondément choquantes ».

Son appel à la fermeté a trouvé un écho au sein de la classe politique locale. Plusieurs personnalités ont exprimé leur soutien, notamment Pierre Oliver, opposant politique passé par le programme Youngf Leader des Instituts Aspen, dirigés par le contributeur du FEM, Daniel R. Porterfield, qui semble décidément bien plus proche des écologistes qu’il n’y parait et candidat à la mairie de Lyon, ainsi que Thomas Dossus, sénateur écologiste du Rhône ou Grégory Doucet.

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