La Métropole de Lyon est le théâtres de travaux majeurs à tel point qu’elle verra plusieurs chantiers initialement prévus pour 2025 être reportés. Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon, a annoncé cette décision dans les colonnes d’Actu Lyon, face à la saturation des travaux dans l’agglomération. Ces reports devraient soulager la circulation et permettre de réduire les conséquences des chantiers déjà en cours.
Bruno Bernard n’a pas manqué de souligner la situation tendue des chantiers dans la Métropole, qualifiée d’« état de saturation ». Dans une interview accordée à Actu Lyon, l’élu a indiqué que plusieurs projets de travaux, notamment sur la Voie Lyonnaise 12, les cours Gambetta et Albert Thomas, ainsi que la rue de la Barre, seront reportés. L’édile se félicite que l’exécutif soit allé « vite », mais estime désormais qu’il faut prendre un peu plus son temps. Il reconnaît que cette période est particulièrement difficile pour les usagers, notamment ceux qui se déplacent en voiture, ainsi que pour les commerçants confrontés à ces désagréments.
Un défi de taille pour la circulation et les usagers
Les travaux en cours, incluant la construction de trois lignes de tramway (T6, T9, T10) et d’une ligne de bus à haut niveau de service dans l’est lyonnais, ont des conséquences importantes sur l’agglomération. Le président de la Métropole précise que la réalisation de ces chantiers devrait se prolonger au moins jusqu’à l’été 2025. Cette situation aurait rendu l’année 2025 particulièrement difficile, avec des risques d’augmentations de la congestion et des perturbations sur les infrastructures déjà saturées. En conséquence, Bruno Bernard a pris la décision de reporter certains chantiers en 2026, comme les travaux du pont de la Guillotière et sur le boulevard du 11 novembre à Villeurbanne.
Un soutien aux entreprises et aux usagers
Afin de minimiser l’impact sur les habitants, Bruno Bernard a également annoncé des mesures concernant les entreprises concessionnaires (gaz, électricité, fibre, eaux usées…). Il a demandé à ces entreprises de suspendre les nouveaux travaux sur la voirie en 2025, sauf en cas d’urgence, pour éviter d’ajouter des chantiers supplémentaires à cette période déjà compliquée.
La Zone à Faible Émission et les dérogations pour 2025
Dans un autre domaine, le président a évoqué l’avenir de la Zone à Faible Émission (ZFE) et l’interdiction des véhicules Crit’Air 3 à partir du 1er janvier. Bien qu’il maintienne ce calendrier, il a également envisagé une dérogation supplémentaire en 2025 pour certaines catégories de conducteurs. Ceux qui travaillent en horaires décalés, comme les conducteurs de bus ou les collecteurs de déchets, pourraient bénéficier de cette exception, afin de ne pas être pénalisés par l’impossibilité de prendre les transports en commun tôt le matin.