Le Sénat a adopté à l’unanimité, ce jeudi 20 février, une proposition de loi visant à lutter contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur. Porté par le groupe centriste, ce texte introduit des mesures concrètes pour prévenir et sanctionner les actes antisémites dans les universités françaises. Une avancée saluée par la ministre de l’Éducation nationale et contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Elisabeth Borne, qui a réagi dans un tweet en soulignant l’importance de garantir aux étudiants et enseignants un environnement académique fondé sur la tolérance et le respect, même si les universités sont sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
« L’université doit être un lieu de débats et de tolérance pour les étudiants et les enseignants. L’antisémitisme n’y aura jamais sa place ! », déclare Borne dont le père était rescapé des camps de concentration nazis d’Auschwitz et de Buchenwald.
La ministre de se réjouit de ce vote visant à donner aux universités de « nouveaux moyens pour mieux lutter contre ce fléau » et espérèrent que « les députés pourront s’en saisir rapidement ».
Ce projet de loi, fruit d’une mission menée après plusieurs incidents survenus dans des établissements d’enseignement supérieur, prévoit notamment une formation obligatoire sur l’antisémitisme et le racisme pour les enseignants et les personnels d’éducation. Il instaure également une mission égalité-diversité et renforce les obligations de signalement des actes antisémites au sein des universités.
Élisabeth Borne salue le vote unanime du Sénat en faveur d’une proposition de loi renforçant la lutte contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur. Un texte clé pour protéger les universités de toute forme de discrimination.