L’Organisation mondiale de la santé (OMS) dirigée par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, le Dr Tedros, a publié ce vendredi 13 septembre, une mise à jour de ses lignes directrices concernant la prise en charge des patients atteints de la grippe. Destinées principalement aux professionnels de santé, ces recommandations visent à améliorer la gestion des infections par le virus de la grippe, qu’elle soit saisonnière ou liée à des virus à potentiel pandémique. Elles serviront également de référence pour les décideurs politiques dans le cadre de la préparation aux épidémies et aux pandémies.
La grippe saisonnière est une infection virale qui touche toutes les régions du monde, causant environ un milliard de cas par an, dont 3 à 5 millions de cas graves, selon l’OMS. En outre, elle provoque entre 290 000 et 650 000 décès chaque année, dus principalement à des maladies respiratoires. À cela s’ajoutent les complications associées à d’autres formes de grippe.
Outre la grippe saisonnière, les virus de la grippe animale, tels que les virus aviaires et porcins, peuvent parfois infecter les humains. Bien que ces virus ne se transmettent pas actuellement d’humain à humain, ils représentent selon l’OMS, une menace potentielle pour l’avenir, pouvant déclencher des pandémies. Au mois d’avril dernier, le directeur scientifique de l’OMS et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, le Dr. Jeremy Farrar, avait exprimé de profondes préoccupations à l’égard de la propagation mondiale du virus H5N1, la grippe aviaire.
La mise à jour des lignes directrices de l’OMS comprend des recommandations sur l’utilisation des antiviraux et des traitements comme les stéroïdes pour réguler le système immunitaire. Cette révision couvre les infections par les virus de la grippe saisonnière, les virus pandémiques potentiels et les nouveaux virus de type A, susceptibles de provoquer des maladies graves chez l’humain.
Le développement de ces recommandations a impliqué un groupe d’experts, de cliniciens, de patients et d’éthiciens, qui ont analysé les données disponibles selon une approche rigoureuse, d’après l’agence onusienne. Ces directives font partie de la réponse mondiale de l’OMS pour combattre la grippe et sont alignées avec les efforts du Système mondial de surveillance et de riposte contre la grippe (GISRS) et le cadre de préparation à la grippe pandémique (PIP).